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LE THEÂTRE ET LA MISE EN SCENE






Mme Murcia Lycée Clément Ader

SOMMAIRE

LA MISE EN SCENE 1

I Définition de la mise en scène 1

1 Qu'est-ce que la mise en scène? 1

2 Petit rappel historique 1

3 Une vision 1

4 L’espace 2

5 Le terrain de jeu 2

6 Le bras droit 2

II Le théâtre et la question de la mise en scène 3

1. Le théâtre : un texte 3

A Le dialogue 3

B Les didascalies 4

2. La représentation 4

A Le lieu et le temps 4

B Les éléments de mise en scène 4

Les costumes 4

Le décor 5

C La direction d'acteurs 5

3. Mise en scène et création 5

A Convergence 5

B Apports 5

C Divergence 6

Conclusion 6

III l’interprétation et la mise en scène 6

1 Qu'est-ce que l'interprétation ? 6

2 Les premiers pas 6

3 Paradoxe 6

4 Cuisine d’acteurs 7

IV Analyse de différentes mises en scène 8

1 Ubu roi, une dramaturgie pataphysique 8

A L'intrigue 8

B Adaptation et mise en scène par Jérémie Le Louët 8

C Décor 9

D Les costumes 10

Conclusion 11

2 Lettres de l’intérieur 12

A Création d’un pièce par la Compagnie Les Mistons 12

B Comment la mise en scène est-elle parvenue à retranscrire

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C Le décor 13

Conclusion 14

3 Le mariage de Figaro 15

A Les costumes 15

B Le rôle de l’accessoire 16

C Le décor 17

Conclusion 18

4 Le bal masqué de Verdi 19

Résumé 19

A Historique sur le bal masqué 19

B le masque à l’origine même du théâtre 19

C Rôle du masque dans la mise en scène 20

D Le décor 20

Conclusion 21

5 Talking heads II (moulin à paroles) 22

A Choix de mise en scène 23

B Le décor 23

C le jeu des comédiennes : le monologue 23

Le jeu avec le public : le regard, la voix. 24

Conclusion 24

LA MISE EN SCENE

La mise en scène est selon la définition d’André Antoine (considéré en France comme le premier metteur en scène) « l’art de dresser sur les planches l'action et les personnages imaginés par l’auteur dramatique ».

I Définition de la mise en scène

1 Qu'est-ce que la mise en scène?

La mise en scène est l’orchestration de tous les éléments d’une production théâtrale (jeu, costumes, décor, éclairage, son). C’est un regard subjectif qui se forge d’après une lecture approfondie d’une œuvre, et qui dirige de façon sensible tous les créateurs réunis autour de la production. Le metteur en scène doit avoir une confiance absolue envers ses compagnons de création, et vice versa, car il est un peu le chef de troupe, celui qui ouvre le chemin et assure une cohérence dans le travail.
2 Petit rappel historique

Le rôle du metteur en scène n’a pas toujours existé. Avant le XXe siècle, la plupart des directions d’acteurs étaient assurées par l’auteur lui-même ou le comédien doyen de la troupe, qui en plus d’interpréter un rôle, coordonnait le reste de la production. L’inventivité demeurait au niveau de l’écriture, et l’on respectait à la lettre les propositions de l’auteur. Pas besoin de metteur en scène, puisque toutes les réponses étaient déjà dans le texte ! Auparavant, les acteurs devaient interpréter leur rôle selon des conventions établies. Chaque artiste élaborait individuellement sa gestuelle et sa déclamation, il fournissait lui-même le costume de son personnage, et les mouvements de scène étaient réduits au strict nécessaire. Les personnages étaient souvent typés (l’avare, l’amoureuse, le fourbe) et les acteurs en connaissaient les moindres traits et gestes. C’est avec l’idée d’unifier le style d’un spectacle, dans le jeu des comédiens, les costumes et l’espace des décors, que les dramaturges et directeurs de théâtre ont commencé à élaborer des mises en scène

Au XXe siècle, avec l’avancement des différentes techniques et l’éclatement des formes d’écriture, les réponses ne se trouvèrent plus à l’intérieur des pièces. Chaque œuvre appelait une mise en scène originale. Les metteurs en scène se multiplièrent, proposant tour à tour de nouvelles façons de jouer, de nouvelles esthétiques, et acquirent ainsi un statut capital et une permanence au sein du théâtre moderne.

3 Une vision

Le travail du metteur en scène commence avant même les répétitions. Il doit avoir analysé de près les intentions de l’auteur, en ayant une connaissance quasi parfaite du texte avec lequel il travaillera. Évidemment, certaines choses peuvent lui échapper (il n’est pas parfait!), et il compte alors sur le travail spécialisé de ses collègues pour approfondir chaque aspect de la pièce. Réunissant tous les concepteurs et acteurs lors d’une première lecture, il leur fait part de sa vision de l’œuvre, afin que tous et chacun puissent intégrer celle-ci à leur travail respectif. Un bon metteur en scène est capable d’exprimer clairement cette vision sans toutefois rejeter les propositions de ses compagnons de travail.

Selon Marie Gignac, metteure en scène et directrice artistique du Carrefour International de Théâtre de Québec, les qualités nécessaires à son travail sont nombreuses : «La créativité, l’esprit d’analyse et de synthèse, la polyvalence, la capacité de travailler en équipe, le leadership… Mais d’abord et avant tout, il faut avoir de la vision, une vision personnelle de l’œuvre et aussi de l’humanité… être attentif à la vie en soi et autour de soi. Et beaucoup d’amour et de patience.»
4 L’espace

Avec l’aide d’un scénographe et d’un costumier, le metteur en scène se penche tout d’abord sur les décors et les costumes, étant donné que leur conception et leur fabrication requiert un temps immense. C’est là que l’esthétique de la pièce prend forme. Les croquis et les dessins de toutes sortes abondent. À cette étape d’essais et d’erreurs, on cherche la «couleur» du spectacle, le cadre de représentation, l’espace dans lequel les acteurs seront plongés. Si les maquettes de décors et de costumes sont justes aux yeux du metteur en scène, les concepteurs peuvent démarrer la fabrication. Le même processus s’applique pour le concepteur sonore, l’accessoiriste et le concepteur d’éclairage. Le metteur en scène doit s’assurer que tous travaillent dans le même sens, pour le bien de la production et non pour expérimenter leurs fantasmes individuels.
5 Le terrain de jeu

Puis arrive le temps des répétitions avec les acteurs. Ce travail s’échelonne sur plusieurs semaines, généralement six ou huit, selon les productions. C’est là que le metteur en scène orchestre le jeu des comédiens. Ils cherchent avec eux. Ensemble ils trouvent le rythme de la pièce, les mouvements qui sous-tendent les actions, ils règlent au quart de tour chaque morceau de l’histoire, afin d’obtenir les effets voulus. Pendant quelques mois, un véritable laboratoire humain se construit sous la loupe respectueuse mais intransigeante du metteur en scène. Les concepteurs, eux, assistent régulièrement aux répétitions afin d’essayer à leur tour ce qu’ils ont trouvé en marge du travail des acteurs. Tout ça dans le but d’arriver à une première représentation cohérente, prête à rencontrer un public.
6 Le bras droit

Le metteur en scène peut compter sur le précieux soutien d’un assistant. C’est un rôle méconnu, bien qu’il soit très important et exigeant. Il est le responsable de la salle de répétition, c’est-à-dire qu’il organise les horaires, voit au bien-être des acteurs et veille à ce que tous soient présents à l’heure. À chaque répétition, il note les erreurs de texte, les accessoires manquants et les déplacements. Il est la mémoire vivante du spectacle. Ces notes peuvent alors être transmises aux autres concepteurs. Son travail consiste également à s’assurer de la cohérence des propositions du metteur en scène. Il le relance sur certaines décisions, le questionne, le critique. Si le metteur en scène, pour une raison exceptionnelle, devait manquer à l’appel, c’est l’assistant metteur en scène qui prendrait sa place, étant plus que quiconque au fait des décisions artistiques qui ont été prises.


Le saviez-vous ?

C’est le célèbre compositeur Richard Wagner (1813-1883) qui a inventé le concept de Gesamtkunswerk, mot allemand qui pourrait se traduire par «spectacle total», convaincu que l’opéra était l’aboutissement ultime et parfait du théâtre. Beaucoup de créateurs modernes, metteurs en scène pour la plupart, désirent depuis synthétiser les langages artistiques (musique, texte, danse, projections multimédias, etc.), afin de créer des œuvres complexes et complètes.


II Le théâtre et la question de la mise en scène

Le théâtre est un genre littéraire, mais aussi un spectacle ; cette double dimension pose la question des rapports entre le texte et la mise en scène.

Le texte de théâtre n’est pas écrit pour être lu, mais pour être joué. Il est donc nécessaire de procéder à une interprétation qui permette de comprendre comment passer de l’écriture à la représentation.

1. Le théâtre : un texte

Si l'on excepte la commedia dell'arte (jouée aux XVIe et XVIIe siècles, en Italie et en France), où le texte est réduit à un canevas sur lequel les acteurs improvisent, une pièce de théâtre est écrite par un auteur dramatique. Ce texte est composé de deux éléments distincts : le dialogue, et les didascalies.
A Le dialogue

C'est le discours direct, entre les personnages, qui permet au spectateur :

◾de connaître les pensées et les sentiments des personnages ;

◾de connaître les informations nécessaires à la compréhension ;

◾de ressentir des émotions.

Le texte théâtral se distingue ainsi par une « double énonciation » : les acteurs se parlent entre eux (premier niveau d'énonciation), mais ils s'adressent aussi au public (second niveau d'énonciation). Cette spécificité offre des jeux possibles, si le spectateur en sait davantage qu'un personnage, par exemple.

Le dialogue emprunte différentes formes :

◾la réplique est une prise de parole ;

◾la tirade est une longue réplique, souvent argumentative, et/ou appartenant à un registre lyrique, tragique, épique, etc ;

◾la stichomythie est une succession rapide de répliques, dans laquelle les personnages se répondent vers par vers. Elle révèle un moment intense d'échange ;

◾le récit est employé pour donner à entendre des faits qui ne sont pas représentés sur scène (soit parce que la bienséance s'y oppose, soit parce qu'ils se déroulent dans un autre lieu ou une autre époque) ;

◾le monologue est un faux dialogue. Le personnage se parle à lui-même. Le monologue peut prendre la forme de stances, si le style en est poétique ; il peut être un aparté, si d'autres personnages sont sur scène mais ne sont pas censés entendre ce que dit le premier personnage.

Les personnages peuvent être répartis selon un « schéma actantiel » : on peut en effet, afin de comprendre le fonctionnement de la pièce, chercher quel est le sujet (celui qui est à l'origine de l'action), l'objet (ce que recherche le sujet), le destinateur (ce qui pousse le sujet à entreprendre sa quête ou son action), le destinataire (ce ou celui à qui est destinée cette quête), les adjuvants (ce qui, ou ceux qui, aident le sujet), et les opposants.

En prose ou en vers, le texte théâtral diffère toujours de la communication de la « vie réelle ». En effet, il s'agit d'un texte littéraire, qui vise à l'efficacité : les paroles prononcées doivent avoir un lien avec l'action représentée sur scène. D'autre part, les rythmes et les sonorités ont dans les répliques autant d'importance que le sens : il s'agit pour le dramaturge d'engendrer des émotions chez le spectateur, de le frapper, et de créer un univers

B Les didascalies

Ce sont les indications scéniques que l'auteur donne au metteur en scène, aux acteurs (et éventuellement au lecteur – mais pas au spectateur). Elles sont souvent présentées en italiques, et signalent d'emblée qu'une pièce ne se réduit pas aux échanges verbaux entre personnages.

Les didascalies initiales : elles peuvent concerner :

◾le nom des personnages ;

◾le découpage en actes et scènes ;

◾le lieu, l'époque ;

◾le décor ;
Les didascalies placées à l’intérieur des dialogues :

◾les gestes, les mimiques, le ton d'un personnage ;

◾l'énonciation (par exemple : « en aparté ») ;

◾la musique ;

◾les accessoires ;

◾etc.
2. La représentation

Une pièce de théâtre (sauf cas exceptionnel, par exemple Musset et son Spectacle dans un fauteuil) est écrite pour être jouée, c'est-à-dire mise en scène. Or, les didascalies sont essentielles, mais restent des indications. Le metteur en scène a donc un rôle décisif dans le passage du texte à la représentation concrète
A Le lieu et le temps

◾Au XVIIe siècle, les unités imposent un seul lieu, et un temps réduit à 24 heures. Le lieu peut être une pièce dans un palais, un intérieur bourgeois, une place, etc. que le metteur en scène meuble et décore.

◾Au XIXe et XXe siècles, les lieux sont multiples, ce qui impose des changements de décors. Le metteur en scène peut choisir des décors réalistes, ou bien stylisés, voire de simples écriteaux indiquant la nature du lieu (renouant ainsi avec les procédés du Moyen Âge et de la Renaissance).

◾Dans tous les cas, la convention choisie est acceptée par le spectateur – mais chacune engendre des émotions différentes.
B Les éléments de mise en scène

La musique, la lumière, les costumes, les décors… sont autant d'éléments laissés à la discrétion du metteur en scène. À chaque moment d'une pièce existent donc des choix à faire, qui engagent le sens de l'œuvre.
Les costumes

Les costumes c’est-à-dire vêtements, masques, perruques ou maquillages, sont souvent ce que le spectateur perçoit d’abord du personnage. Le choix du costume revêt donc une signification primordiale et peut s’orienter dans plusieurs directions, parfois mêlées :

  • Le costume réaliste : (celui que le personnage porterait dans la vie courante ou celui d’un personnage historique) qui fixe immédiatement le statut social du personnage ;

  • Le costume typique (reconnu par la tradition comme le costume d’Arlequin) ;

  • Le costume symbolique (qui souligne un caractère ou un thème par quelques traits précis, par exemple le ventre proéminent symbole de la gourmandise, etc.) ;

  • Le costume à contre-emploi (le roi habillé en enfant, signe de son caractère infantile) ;

  • Le « refus » du costume (le costume semblable pour tous les personnages, ne donne aucune indication sur leurs rôles respectifs, seul le jeu compte).
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