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Envoyé par Christel. RESUME SUCCINCT DE L’HISTOIRE DE LA POESIE Au départ tout est Poésie. La notion de littérature apparaît au XVIII°siècle. Durant tous les siècles antérieurs, on ne parle pas de notion de genre. Au commencement vint Homère et Iliade, l’Odyssée, Virgile, Horace… et toute la littérature antique. Ne pas oublier les fabliaux, les farces etc du moyen âge :
POESIE EPIQUE MOYEN AGE, MOYEN FRANçAISCette littérature médiévale va s’affiner avec le Moyen français et des gens comme RUTEBEUF : « savez-vous comment je m’arrange ? L’espérance du lendemain, Ce sont mes fêtes. » Premier à exprimer en langue d’oïl un lyrisme personnel.CHRISTINE de PISAN : 1ère femme à vivre de sa plume. Des œuvres de commande mais aussi des rondeaux qui laissent échapper la confidence personnelle. = poésie de circonstance et fonction lyrique marquée par la confidence personnelle CHARLES D’ORLEANS le prince poète : poème prend le rythme d’une chanson : Le temps a laissié son manteauDe vent, de froidure et de pluye Et s’est vestu de de brouderieDe soleil luyant, cler et beau. Le temps devient une figure vivante, tient autant qu’à son naturel, à la pointe de mélancolie Double mouvement dont l’héritage sera revendiqué par les grands rhétoriqueurs :
François VILLON « mauvais garçon » de la littérature française ; écrit le Testament qui comporte plusieurs ballades en forme de bilan pour une vie fort mouvementées : la plus connue est celle qui évoque non sans humour la fuite du temps et les plaisirs éphémères. La beauté ne dure qu’un moment : un air de nostalgie dont RONSARD et les romantiques ne manqueront pas de faire un bon usage.La ballade des pendus (ou l’épitaphe Villon) :La pluye nous a buez et lavez,Et le soleil dessechiéz et noircis ; Pies corbeaulx, nous ont les yeux cavez, Et arrachiéz la barbe et les soucis Jamais nul temps nous ne sommes assis ; Puis çà puis là, comme le vent varie A son plaisir sans cesser nous charie, Plus becquetez d’oyseaulx que dez a coudre. Ne soiez donc de nostre confrairie Mais priez Dieu que tous nous vueille absoudre ! Le testament : Eh ! Dieu si j’eusse étudié, Au temps de ma jeunesse folle Et à bonnes mœurs dédié J’eusse maison et couche molle. Mais quoi ? je fuyoie l’école, comme fait le mauvais enfant. En écrivant cette parole A peu que le cœur ne me fend… Fonction émotive de la poésie : veine romantiqueLA FERVEUR RENAISSANTELES GRANDS RHETORIQUEURS : MESCHINOT, MOLINET : se sont des poètes de cour. Ils mettent leur plume et leur savoir au service des princes qui les rémunèrent de façon régulière. Ces poètes se distinguent surtout, sur le plan littéraire, par l’intérêt qu’il portent à la forme poétique. Intérêt qui les pousse à théoriser et à faire paraître des arts poétiques. Leur poésie est fondée sur des jeux du langage, du vers et de rimes Clément MAROT :poète de cour. Formé par son père, est ancré dans la tradition des Grands rhétoriqueurs. Est le dernier des grands rhétoriqueurs. L’adolescence Clémentine (1532-1534) : poèmes de circonstance pour une grande partie ; « ce rimailleur, qui allait enrimant, tant rimassa, rima et rimona qu’il a connu quel bien par la rime on a » ( petite épître au roi) poésie de circonstance : fonction référentielle et conative les poètes lyonnais : SCEVES, Louise LABE (la Belle Cordière) Poètes qui voulaient faire de la ville de Lyon un centre poétique LA PLEIADE : Cénacle formé de poètes, mais ils n’ont jamais considérés qu’ils faisaient partie d’un cercle littéraire. Sont tous d’anciens élèves de l’humaniste Dorat. Ecrivent en réaction contre les auteurs les formes et les pratiques médiévales et contre les grands rhétoriqueurs qu’ils jugent trop formalistes. Engouement pour les formes nouvelles. Imitation des Anciens et se nourrir de ces modèles pour la constitution d’une grande poésie nationale, recours à la mythologie et au savoir pour rehausser l’éclat d’une poésie qui se veut nourrie de doctrines, l’affirmation des pouvoirs du poète capable de révéler aux hommes une vérité cachée. Enrichir le langage poétique en diversifiant les registres de vocabulaire : un manifeste : Défense et illustration de la langue française (1549). DU BELLAY :
les regrets : une partie de ce teste est satyrique donc dépend bien de la fonction référentielle : poésie de circonstance (poésie satirique) : sonnet 80 Si je monte au palais, je n’y trouve qu’orgueil, Que vice déguisé, qu’une cérémonie, Qu’un bruit de tambourins, qu’une étrange harmonie, Et de rouges habits un superbe appareil. Du courtisans in les Regrets sonnet 81 Marcher d’un pas grave, et d’un grave sourci (…) voilà de cette cour la plus vertu Dont1 souvent mal monté2 mal sain3, et mal vêtu, Sans barbe4 et sans argent, on s’en retourne en France Autre portrait satirique : sonnet 86 : de retour en France face aux mêmes courtisans Seigneur, je ne saurais regarder d’un bon œil Ces vieux singes de cour, qui ne savent rien faire Sinon en leur marcher les princes contrefaire Et se vêtir comme eux, d’un pompeux appareil5 (…)Mais c qui plus contre eux quelquefois me dépite C’est quand devant le roi, d’un visage hypocrite, Ils se prennent à rire, et ne savent pourquoi. Fonction émotive et lyrique : veine romantique Les Regrets : Heureux qui comme Ulysse : |
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