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PRESENCES ITALIENNES 10-24 janvier Vu de France, le théâtre italien se réduit trop souvent à Romeo Castellucci et Pippo Del Bono, auxquels on adjoint, pour le juste poids, quelques îliens dialectophones comme Spiro Scimone / Francesco Sframeli (Messine) et Emma Dante (Palerme). La Péninsule ne manque pourtant pas de scènes à découvrir. D’autant que son cinéma est porté pâle, reportant sur le théâtre le soin de rendre toutes ses couleurs à la contemporanéité. Le théâtre est devenu le lieu par excellence où une humanité dépossédée de sa fraternité peut espérer se confier. Paesaggio con fratello rotto, écrit par Mariangela Gualtieri et mis en scène par Cesare Ronconi, aussi bien que Cinema Cielo (d’après Notre-Dame-des-Fleurs, de Jean Genet), mis en scène par Danio Manfredini, offrent des refuges à ceux qui ont perdu confiance. Les deux metteurs en scène se posent une seule et même question : comment survivre dans un monde sans amour ? Contre la compassion, soldée au système marchand, leur théâtre entend restaurer la passion, celle qui donne la vie. En réinventant du rituel, du masque et du jeu, du rythme et du verbe. L’amour court toujours au bord du poème. Jean-Louis Perrier DANIO MANFREDINI Depuis presque 20 ans, Danio Manfredini produit des spectacles rares où il joue souvent seul, construits sur un travail personnel exigeant, un perfectionnisme maniaque, une grammaire dramaturgique et gestuelle complexe, raffinée et de perception immédiate : on peut citer entre autres La crociata dei bambini de Bertold Brecht (1984), Miracolo della rosa de Jean Genet (1988), La vergogna (1990), Tre studi per una crocifissione (1997) et Al presente (1999). Danio Manfredini (Casalbuttano, 1957) s’est formé avec César Brie et Iben Nagel Rasmussen ; il a évolué dans un environnement de centres sociaux, a travaillé pendant longtemps aussi dans des structures psychiatriques. Il a récemment collaboré avec Raffaella Giordano comme dramaturge et Pippo Delbono (Il muro / Il silenzi), comme acteur et chanteur. On retient une participation mémorable à Parsifal du Teatro Valdoca (99). « Dans le théâtre italien, Danio Manfredini représente une exception lumineuse. Son parcours artistique est excentrique, ses oeuvres ne sont pas des produits plus ou moins réussis mais des organismes vivants qui naissent, grandissent et puis –peut-être- meurent, quand l’auteur perçoit que l’énergie qui l’animait s’est éteinte ou bien a pris une autre direction et a besoin d’une nouvelle forme. Son théâtre n’est pas seulement théâtre mais la découverte - presque le « miracle » - d’un des théâtres possibles. C’est de la peinture, parce que dans ses gestes minuscules et inéluctables se condensent ensemble la trajectoire de la main qui trace le signe et le signe lui-même. C’est de la danse par le rythme et la succession des mouvements, par l’occupation de l’espace. C’est de la poésie dans la réflexion sur la marginalité et la différence qui constitue peut-être le fil rouge de tout son parcours : endurée et jamais exhibée, loin de tout sentimentalisme et de toute banalité. Si pourtant vous parlez avec de nombreux artisans ou passionnés du nouveau théâtre italien, vous découvrirez que Danio est un maître secret qui par ses séminaires a marqué de nombreuses carrières artistiques : pour sa rigueur, son expérience, sa sagesse et évidemment une compétence acquise durant des années de répétitions, d’improvisations et de recombinaisons dramaturgiques. Mais c’est surtout son intégrité d’artiste qui est un exemple et un point de référence pour tous. » Oliviero Ponte di Pino critique théâtral, éditeur 10, 23, 24 janvier PRESENCES ITALIENNES théâtre Garonne sam 10 à 20h, ven 23 à 22h, sam 24 à 19h30 Danio Manfredini AL PRESENTE Création et jeu Danio Manfredini Création lumières Lucia Manghi Collaborations Andrea Mazza, Luisella del Mar, Lucia Manghi, Vincenzo del Prete Travail inspiré de quelques textes d’Alberto Giacometti Spectacle en italien surtitré en français Durée 1h00 « Si tu savais combien j’ai peur, que veux-tu, j’ai peur, oui, j’ai peur de disparaître, de m’en aller » En scène, un homme dans un espace blanc, univers froid et impersonnel qui rappelle celui des lieux institutionnels, couloirs d’hôpitaux, instituts psychiatriques... C’est un homme divisé : une part immobile, passive, traverse l’existence dans un état d’attente, à la merci du monde, de ses événements, sans pleurer et sans rire. C’est un mannequin. L’autre partie est un homme épouvanté, parcouru par les empreintes charnelles des personnes qui ont compté dans sa vie, traversé par les images, les éclats du passé. Dans un dialogue ininterrompu, il retourne ses pensées intérieures, ses inquiétudes, assumant les postures et les voix d’hommes, miroirs déformés de lui-même. Entre une pensée et l’autre, un souvenir et l’autre, derrière la solitude et l’immobilité de façade, bouillonne un être complexe qui continue à se mouvoir, du désir à la résignation. Un homme invisible, jeté sous les sunlight. Visible et sous les yeux de tous. Une boule de billard en folie. Fruit d’une longue recherche, Al Presente a valu en 1999 à Danio Manfredini, le Prix Ubu du meilleur acteur, la plus haute distinction théâtrale en Italie. « Al Presente a comme inspiration des textes de l’artiste Alberto Giacometti : « Quand je suis devant un modèle, je vois qu’il voyage avec ses pensées, avec son imagination. Je ne peux pas l’en empêcher, je ne peux que le cueillir dans sa fugue. » (A. Giacometti) Je me suis mis moi-même en scène comme modèle sous la forme d’un mannequin : c’est l’être qui pense, qui imagine, qui se souvient des personnes, des faits qui ont un lien avec sa vie et avec le monde qui l’entoure. C’est un voyage dans l’esprit, une tentative de cueillir une de ses traversées possibles. Ce spectacle est né après 12 ans passés comme éducateur dans une communauté psychiatrique. J’ai emprunté aux patients la dynamique corporelle, les comportements, l’immédiateté du langage qui exprime la condition humaine et ses états d’âme. » Danio Manfredini Du 15 au 17 janvier PRESENCES ITALIENNES théâtre Garonne jeu 15 à 20h, ven 16 et sam 17 à 20h30 Danio Manfredini CINEMA CIELO Idée, mise en scène et scénographie Danio Manfredini Avec Patrizia Araldi, Vincenzo del Prete, Danio Manfredini, Giuseppe Semeraro Assistante à la mise en scène Patrizia Araldi Création lumières Maurizio Viani Création sonore Marco Olivieri Production Emilia Romagna teatro Spectacle en italien surtitré en français Durée 1h20 Le Cinema Cielo est l’un des ces nombreux cinémas pornographiques qui ont fleuri dans les années 70. C’est dans cette salle mythique de Milan aujourd’hui fermée, que Danio Manfredini a imaginé transposer l’univers carcéral du roman de Genet, Notre-Dame-des-Fleurs. S’y presse une faune hétéroclite : prostituées, transsexuels, célibataires et hommes mariés, adolescents curieux, couples dévergondés... Des êtres mus par la recherche du plaisir, mais aussi en quête de chaleur et d’affection. Les personnages du roman de Genet - Louis que tous appellent Divine, ses amants et Notre-Dame-des-Fleurs - sont évoqués par la bande son du film qui passe. En entremêlant la partition sonore avec la vie d’un cinéma porno, Manfredini fait coexister dans une atmosphère d’intense poésie les ombres du livre et ceux qui se réfugient dans la pénombre de la scène. « Notre-Dame-des-Fleurs raconte l’histoire d’un jeune homme, Louis Culafroy, qui fugue et se retrouve à Paris. Il fréquente des mendiants, des voleurs, des maquereaux et trouve son identité sous la forme d’un travesti nommé Divine. La vie de Divine a des accents lyriques comme La Bohème. J’ai voulu cueillir les typologies des personnages de Genet et voir comment elles se manifestaient aujourd’hui. J’ai choisi un lieu où pouvaient affleurer ces figures considérées comme les déchets de la société. J’ai choisi le Cinema Cielo, une salle de cinéma porno où est projeté le film inspiré de l’histoire de Divine. La réalité du cinéma est vue à travers les yeux d’un travesti qui regarde ce monde comme un rêve, une vision enchantée et infernale et comme le personnage de Divine poursuit sa mission avec la dévotion d’une sainte qui se propose de donner de l’amour à quiconque en aurait besoin. Il n’est pas dans mon intention de scandaliser. Je souhaite plutôt explorer les zones d’ombres, celles qui nous échappent et ne sont pas reconnues. Les êtres humains qui les révèlent sont souvent marginalisés. Je voudrais passer outre ces jugements superficiels et y reconnaître quelque chose qui me regarde, moi et plusieurs autres. Réussir à provoquer la pensée, l’imagination, l’émotion, la réflexion… Voilà le type de provocation qui m’intéresse. Je ne crois pas que le spectateur soit en position de voyeur parce que ce n’est pas l’action sexuelle qui compte dans la pièce, mais la dynamique relationnelle entre les personnages. Pour moi, Cinema Cielo est le portrait d’une humanité qui, pour diverses raisons – la solitude, le besoin d’argent, le travail – aboutit dans ce trou qu’est le cinéma porno. On retrouve dans ce microcosme les mêmes dynamiques relationnelles qu’à l’extérieur. J’espère que le public pourra suspendre son jugement pour aller au-delà des apparences, reconnaître l’humanité des personnages et se reconnaître luimême. » Danio Manfredini Du 22 au 24 janvier PRESENCES ITALIENNES théâtre Garonne jeu 22, ven 23 et sam 24 à 20h Cesare Ronconi / Teatro La Valdoca PAESAGGIO CON FRATELLO ROTTO 1ère partie : Fange qui devient lumière Mise en scène Cesare Ronconi Texte Mariangela Gualtieri Avec Marianna Andrigo, silvia Calderoni, leonardo Delogu, Elisabetta Ferrari, Dario Giovannini et Muna Mussie Musique Dario Giovannini Échantillonnages Aidoru Décor Stefano Cortesi Costumes Patrizia Izzo Organisation Valentina Baruzzi, Morena Cecchetti et Roberta Magnani Avec le concours du Ministère Italien des Biens et Activités Culturels, la Région Emilia-Romagna, la Province de Forlì-Cesena et la Mairie de Cesena Spectacle en italien surtitré en français Cesare Ronconi et Mariangela Gualtieri, metteur en scène et poétesse, ont fondé le Teatro Valdoca en Romagne en 1983. Leur dualité produit sur le plateau des oeuvres fortes, au jeu stylisé, enrichi de textes poétiques puissants. En 2005, Cesare Ronconi présente une oeuvre démesurée, une trilogie qui mêle dans une splendeur baroque, le théâtre et la musique à la poésie incantatoire de Mariangela Gualtieri. Trois années de travail intense avec de jeunes acteurs qui ont grandi au sein de la « Scuola Nomade » de la compagnie ont été nécessaires pour mener à terme ce Paesaggio con Fratello Rotto. Une fresque composée de trois « paysages contemporains » avec, au coeur, la figure emblématique d’une humanité contradictoire : le fratello rotto, ce frère rompu, « qui donne la blessure et la guérison, qui connaît la main tendue et la main offensée ». Seule la première partie du triptyque, Fange qui devient lumière, est présentée sur le plateau de Garonne. Elle dévoile des personnages inquiétants, danseurs pourvus de têtes d’animaux, boucher, barde et oracle, qui semblent célébrer un rite mystérieux. Dans sa quête de l’absolu, l’homme apparaît dans toute sa fragilité et sa solitude. Pris en étau entre la crainte et le désir, c’est un être de chair et de plaisir, de boue et de lumière. La force de la mise en scène est d’embrasser dans une unité picturale, les images, les costumes, la musique live, le texte inédit de Mariangela Gualtieri, riche de réflexions, né sur le vif des répétitions. Les mots sont visionnaires. Les images dures et impressionnantes. La musique, le chant et les nombreux symboles qui emplissent la scène, tout s’efforce de parler à quelque chose qui n’est pas l’intelligence. Mariangela Gualtieri Les deuxième et troisième volets de la trilogie - Chant de fer, À ceux qui hésitent - sont présentés sous forme de vidéoprojections, commentées par le metteur en scène. Samedi 24 janvier à 16h Vidéoprojections des deuxième et troisième volets de la trilogie : Chant de fer, À ceux qui hésitent commentées par le metteur en scène. « “Dans cette oeuvre, il y a le portrait, l’instantané de quelque chose d’actuel et d’invisible. Il y a une douleur qui semble concerner surtout l’occident : la cassure meurtrière entre nous et l’âme du monde, l’énergie qui nous garde en vie, dont nous avons l’intuition mais que nous trahissons toujours. Cette “ âme du monde ”, sur laquelle la science se tait avec un sentiment de supériorité, cette âme rabougrie par la religion en un corpuscule taché, ridiculisée par la rationalité, rendue rhétorique et bête par la langue courante, etc., ce bout de braise cosmique qui brûle dans la terre et dans chacun de nous, voilà ce que l’on photographie gauchement dans ce premier paysage. On y photographie aussi la distance entre ce que nous ressentons et la façon dont nous vivons, entre notre dedans et notre dehors, pour dire les choses simplement. “ Comme nous nous sommes éloignés de ce qui nous garde en vie ! ”, crie la philosophie. C’est justement cet éloignement qui est ici photographié. Nous n'avons pas arrêté de croire en la force de la poésie, de penser à un spectacle qui soit aussi un acte de résistance contre la Seigneurie Actuelle. Ce qu'est cette Seigneurie Actuelle, en partie, nous le savons tous, et en partie nous ne le saurons jamais: une force, en tout cas, qui essaie de faire de nous une bergerie muette, d’abattre notre vitalité, d'imposer sur nos dos des poids écrasants. Nous regardons autour de nous et nous apercevons partout des signes invasifs de cette force affaiblissante. Quelques kilomètres plus loin, nous la voyons aux prises avec ses morts tués et bombardés. Voici, c'est une envie d'exhortation qui nous pousse, une peur, une pitié. Surtout l’envie de nous tenir bien éveillés, de prononcer des mots trop longtemps tus, de chanter et danser avec la puissance désarmée des enfants. » Mariangela Gualtieri Le Teatro Valdoca est né en 1983 à Cesena, en Romagne, fondé par le metteur en scène Cesare Ronconi et la dramaturge Mariangela Gualtieri. Leurs deux premiers spectacles, Lo spazio della quiete (1983) et Le radici dell'amore (1984), sans parole, d’une veine stylistique très nette, les propulsent sur la scène européenne. Ruvido umano (1987) initie une recherche dramatique proche de la parole poétique, recherche qui aboutit avec la trilogie Antenata (1991/93). Pendant ces années, la Compagnie crée une Ecole de Poésie à laquelle participent les plus importants poètes italiens, parmi eux Luzi, Fortini, Bigongiari, Conte, De Angelis, Loi, Maiorino, Cucchi, etc. La Compagnie lance ensuite un travail pédagogique sur l’acteur en organisant des rencontres avec de jeunes élèves ; cette véritable ‘Scuola Nomade’ (Ecole Nomade) débouche sur deux grands spectacles : Ossicine (1994) et Fuoco Centrale (1995), dans lesquels la musique sur scène, le chant et la danse contribuent à donner de la force et de la complexité à une parole poétique qui demeure la caractéristique du travail de la Compagnie. En1997, Nei leoni e nei lupi réunit sur scène les acteurs principaux du théâtre Valdoca et des élèves de la ‘Scuola Nomade’. Parsifal Piccolo (1998) et Parsifal (1999), produits ensemble au festival de Santarcangelo, proposent pour la première fois une nouvelle version d’un texte issu de la tradition. Chioma (2000) donne vie à un personnage féminin puissant, proche du mythe. L’année suivante, la Compagnie réalise Predica ai pesci, (2001) opérette magique et populaire pour deux acrobates, une cantatrice et une actrice. En 2002, son activité est dediée à l’Ecole d’art dramatique et à “NON-splendore rock”, concert de rock et poésie. En 2003, les vers pour le théâtre de Mariangela Gualtieri sont publiés par Giulio Einaudi Editore. Parallèlement, l’oeuvre chorale Imparare è anche bruciare (2003) naît de l’Ecole d’art dramatique. Fango che diventa luce (2004) est la première partie d’une trilogie, Paesaggio con Fratello Rotto, une oeuvre hors-norme qui nécessite trois ans de travail, et réunit dix interprètes et de la musique live. Samedi 17 janvier à 16h PRESENCES ITALIENNES théâtre Garonne Antonella Amirante PAROLE IN ANTEPRIMA Textes de Tino Caspanello, Erri de Luca, Laura Forti Mise en lecture Antonella Amirante Avec Antonella Amirante, Fatou Ba, Andrea de Luca, Bruno La Brasca, Vittoria Scognamiglio Lumière et plateau Benoît Foulquié Un événement produit par les Instituts Culturels Italiens de Marseille, Lyon et Strasbourg Production déléguée Théâtres du Shaman Avec le soutien à Toulouse de COM.IT.ES (Comité des Italiens à l'Etranger - Midi-Pyrénées), L'Italie à Toulouse, la revue "RADICI" Et le Consulat d’Italie Antonella Amirante, comédienne italienne vivant en France, propose trois auteurs à découvrir, révélateurs de la nouvelle dramaturgie italienne. Des lectures dirigées et interprétées en français par des comédiens bilingues qui pourront au détour d’une phrase, passer d’une langue à l’autre, et nous donner à entendre la sonorité des textes dans leur version originale. Textes lus : Mers de Tino Caspanello (40’) traduction Bruno La Brasca Né en 1960 près de Messine en Sicile, Tino Caspanello est auteur, acteur et metteur en scène pour la compagnie Pubblico Incanto. Mers a recu le prix spécial du jury, Premio Riccione en 2003. Dialogue musical entre un homme et une femme que l’auteur dédie à tous ceux qui s’aiment sans se parler. C’est un adieu, au bord de la mer, entre un homme, anxieux de rester seul à pêcher, et sa femme qui retarde le moment de le quitter. Le dernier voyage de Sindbad de Erri de Luca (40’) traduction Daniel Valin Écrivain italien, ayant participé au mouvement d'extrême gauche Lotta Continua, dont il devint l'un des dirigeants à la fin des années 1960, Erri De Luca a exercé divers métiers en France et en Afrique. Il a écrit une vingtaine de romans et de recueils de poésie - Montedidio (prix Femina « étranger » 2002), Trois Chevaux, Au nom de la mère… Thérapie antidouleur de Laura Forti (60’) traduction Carlotta Clerici Jeune auteur de théâtre, lauréate de plusieurs prix, actrice et metteur en scène, Laura Forti déploie une écriture sensible, lucide, à l’humour ravageur. Les nuages retournent à la maison a reçu le Prix spécial de la critique en 1998, Pesach/Passage (Prix Betti 2001) a été monté par Lukas Hemleb en 2004, Nema problema sera monté à la Comédie Française en 2009. Le père est à l’hôpital, il a un cancer. Ses deux filles et son fils se réunissent autour de son lit et confrontent leur vie, à l’ombre de sa mort. Mais le temps des regrets et des reproches s’embrouille quand apparaît une jeune kosovare, maîtresse inattendue et enceinte. |
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