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Fauré arrive à la mélodie avec comme bagage : La littérarité des Nuits, la prosodie de Gounod, la sensibilité poétique et la brillante écriture pianistique (synthèse de Schumann et Liszt) de Saint-Saëns, l’émulation qui naît de la S.N.M. (créée 25.2.1871). Après 1870, les mélodies de Fauré optent pour l’austérité : mineur, contrepoint dépouillé, registre grave se mettent en opposition du lied développe la créativité. Fauré : Lydia. La structure strophique est déstabilisée par un travail de déplacements d’accents (qui renouvelle l’intérêt et introduit de subtiles mises en valeur des mots importants tout en conservant les marques les plus visibles de l’équilibre) Style 1870’s de Fauré : fluidité de déclamation mobilité rythmique : syncopes enjambant les barres de mesures, accents de longeur, déplacement des temps forts sur les temps faibles... Lydia innove tant par le texte parnassien que par la musique Fauré : L’apogée de la mélodie se réalisera par des musiciens non dramatiques (=/= jusque-là : Berlioz, Gounod, Massé, Reyer, Bizet, Delibes et Massenet) L’accompagnement ne sera plus un orchestre réduit sous une voix souveraine Fauré et Duparc font définitivement basculer la mélodie dans le cadre de la musique de chambre On voit dans son œuvre le passage de la romance à la mélodie. Style mélodiste : lyrisme retenu et raffiné par une ligne mélodique souple sur un accompagnement naviguant. Fauré : Équanimité, discrétion, charme, italianisme, hellénisme ; Duparc : émotivité profonde, parenté spirituelle avec Baudelaire. 1er recueil (1860-1871) Le papillon et la fleur L’Absent. Structure : forme strophique convient au lyrisme timide, phrases courtes, harmonie élémentaire. Mais : L’aurore frome lied : ABA Dans les ruines d’une abbaye ABABA L’Hymne ABCA La Chanson du pêcheur et Sylvie AAB La Rançon Structure tout à fait libre La plupart des procédés structuraux sont empruntés à Gounod, cependant l’emploi de la forme AAB et ses développements et emploi des vers hétérométriques sont innovants. La ligne mélodique : Souvent accents de longeur (tombant sur un temps faible et produisant une syncope fluide) Curieux amalgame mélodico-harmonique par lequel la langue musicale de Fauré se distingue si nettement de celle de ses contemporains. L’harmonie en soi Comme pour sa mélodie, l’adoucissement des contrastes confère une fluidité particulière Aime remplacer les degrés principaux (I, IV, V) par les accords secondaires (VI, II, III) cadences de tensions modérées. Écriture mélo-harmonique Depuis Catel et son Traité d’harmonie (1802) on considérait le contrepoint et l’harmonie comme 2 domaines entièrement différents. Mais Fauré est formé au plain-chant et aux maître anciens à l’école Niedermeyer. Vue d’ensemble La diversité des sujets de son 1er recueil entraîne des traditions musicales très variées, non pas du fait d’un goût éclectique (comme Lalo ou Saint-Saëns) mais de la recherche de sa voie, de l’autonomisation. Fauré aide avec ses mélodies à l’unité italienne : Les 25 à 50 francs que demande Hugo pour la publication de ses premières mélodies sont ofdferts aux fusils de Garibaldi. Fauré comprend l’aspect économique / politique / social de la mélodie l’Ave Maria (1895), op. 67 n° 2 de Fauré, « plus destiné, par son caractère, à la chapelle ou au salon, qu’à une grande église. Je pense que sa carrière se fera surtout dans les cours mondains de jeunes femmes et jeunes filles, et je compte sur les belles élèves de Mme Trélat pour le lancer » « l’inimitable accent, la pénétrante poésie d’un style pianistique entièrement personnel, où tout se renouvelle sans paraître changer, dont l’ornementation fait corps avec la mélodie qu’elle enveloppe ou prolonge »1 MASTER 2 |
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