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Histoire de la Chine, t. II, p. 414-483.) Il y a en chinois : enlever le cerf de Thsîn. Les historiens chinois, en parlant des guerres qui eurent lieu à cette époque orageuse, ont comparé les guerriers qui se disputaient la possession de l’empire à des chasseurs qui poursuivent ensemble un cerf. 589 C’est la première ode de la section Siao-ya, du Livre des vers. On la chante dans le banquet qu’on offre aux nouveaux licenciés. 590 La liste de ceux qui ont obtenu les premiers rangs dans un concours. Le dragon et le tigre sont l’emblème de la supériorité. Voyez p. 287, note 1. 591 Il y a ici une curieuse allusion. Sous la dynastie des Thang, un homme, nommé Weï-kou, étant à la recherche d’une épouse, rencontra, dit-on, un vieillard qui était assis sur un sac et parcourait un livre au clair de la lune. Il demanda quel était ce livre et ce que renfermait le sac ; le vieillard répondit : « C’est le livre du mariage ; le sac renferme des cordons rouges pour lier les pieds de l’homme et de la femme (dont le ciel a décrété l’union). Lorsqu’ils sont une fois liés ainsi, ajouta-t-il, quoiqu’ils vivent séparés par une immense distance, ils ne peuvent échapper aux liens du mariage. » 592 En chinois Hiang-ché ; c’est l’examen triennal ; on y admet les Sieou-thsaï (bacheliers) qui veulent obtenir le grade de Khiu-jîn (la licence). 593 Le premier jour, on reçoit des thèmes tirés des quatre livres classiques ; le deuxième jour, des thèmes tirés des cinq livres canoniques ; le troisième jour, on doit traiter des questions sur l’histoire et l’économie politique de la Chine. 594 Littéralement : les pièces de style élégant (composées) dans l’arène littéraire, ressemblaient à une monnaie de bronze choisie entre dix mille. C’est la comparaison dont se servit Youen-pouan-thsien pour exprimer l’excellence des compositions littéraires de Tchang-tso. (Youen-kien-louï-han, liv. CCCLXII, fol. 23.) 595 Le premier des Khiu-jîn ou licenciés. 596 Littéralement : second coryphée. Quoique le mot Koueï signifie tête, chef, on peut l’appliquer aux premiers de la liste (Morrison, Dict. chin., part. I). Autrement, on ne pourrait appeler Yu-koueï (second coryphée) celui qui n’a obtenu que le sixième rang. 597 Littéralement : du banquet de Lou-ming, c’est-à-dire du banquet où l’on chante l’ode Lou-ming du Chi-king (liv. II, sect. 1, ode 1), en l’honneur des licenciés nouvellement élus. On peut voir des détails sur ce banquet dans le Dictionnaire de Morrison, part. I, clef 39, p. 777, § LXIX. 598 Littéralement : nous avons enlevé Youen et Koueï, c’est-à-dire : moi, j’ai obtenu le titre de Kiaï-youen (le premier de la liste des licenciés), et vous le sixième rang avec le titre de Ya-koueï (second coryphée). 599 Littéralement : si nous choisissons Youen et enlevons Koueï, c’est-à-dire, si je suis nommé Hoeï-youen (le premier des docteurs), et si vous obtenez, dans la même promotion, le rang de Ya-koueï (second coryphée). 600 Littéralement : dresser les sourcils et respirer avec force. 601 Le premier des licenciés. 602 Littéralement : le second coryphée. 603 Le premier de la promotion des docteurs. 604 Celui des trois premiers docteurs que l’empereur fait entrer dans l’Académie des Hân-lîn. 605 Secrétaire du palais. 606 Cette expression désigne un maître de cérémonies, cependant Ling porte plus haut le titre de tchong-chou (secrétaire du palais). 607 Littéralement : comme j’ai déjà reçu votre promesse d’or. Allusion à Ki-pou, dont on disait que son consentement valait mille pièces d’or. Voyez plus haut, p. 2, note 3. 608 Littéralement : que par son âge elle est arrivée à l’aiguille de tête (que portent les femmes mariées). 609 Le premier de la promotion des docteurs. 610 Celui des trois premiers docteurs nouvellement élus, que l’empereur élève au rang de hân-lîn, ou d’académicien. 611 Telles sont les paroles que Ling a mises la première fois dans la bouche de sa fille, à propos des prétendants qui pourraient demander sa main (p. 166, ligne 1 et suivantes). Comme celles qu’il lui attribue, dans ce chapitre six, offrent un sens tout à fait opposé, j’ai cru devoir les remplacer par les paroles primitives de Ling-kiang-sioué. Dans l’origine, elle demandait pour époux un lettré qui lui fût supérieur ; ici, au contraire, l’auteur lui fait dire qu’elle ne l’accepterait qu’après l’avoir vaincu en concourant avec lui. Le changement que j’ai dû faire pour éviter une contradiction choquante m’a obligé d’ajouter quelques mots entre parenthèses. 612 Le malheur d’être vaincu et de se voir refusé. 613 Ce sont les faux noms qu’avaient adoptés Yên-pé-hân et P’ing-jou-heng avant de composer avec les deux jeunes filles lettrées. 614 Il y a en chinois : Ce n’est pas la conduite clandestine des mûriers et de Po. C’est-à-dire : « vous n’avez point imité les femmes méprisables qui jadis entretenaient des intrigues à l’ombre des mûriers, près de la rivière Po. » Il y a là une allusion à un passage du Livre des rites, chapitre Yo-ki [art. I, § 6]. 615 Littéralement : « Et vous ne soupirez pas en voyant les prunes qui sont tombées. » C’est une allusion à une ode du Livre des vers, part. I, sect. IX [ c.a. :? ou II], ode 9. Là, une jeune fille voit que les prunes sont en grande partie tombées et qu’il n’en reste que peu sur l’arbre. Elle veut dire par là que le temps du mariage est passé pour elle, et qu’il est trop tard d’y songer. 616 En chinois : ont écarté les herbes qui remplissaient ma poitrine. Voyez plus haut, p. 560, note 1. 617 C’est-à-dire : devant mon père. 618 Littéralement : sur sa figure de dragon. 619 Le premier rang sur la liste des licenciés. 620 C’est-à-dire : second coryphée. 621 Il y a en chinois : le vol des dragons et la danse des serpents. 622 Littéralement : il ouvrit les yeux et ne put les fermer ; il sortit sa langue et ne put la retirer. 623 Littéralement : (comme) en crachant dans la main. 624 Mot à mot : (le moment) d’entrer dans l’arène (pour obtenir le grade de docteur). 625 Littéralement : sont annoncés dans la palais impérial. 626 La liste du concours. 627 Littéralement : est venue au balcon du palais. 628 Littéralement : au banquet de la forêt de Khiong (arbres fabuleux dont les fruits procurent, dit-on, l’immortalité). C’est le banquet auquel on invite les docteurs nouvellement élus. (P’eï-wen-yun-fou, liv. XXVII, fol. 22.) 629 Le concours pour obtenir le doctorat. 630 Littéralement : lier les plantes Sse et Lo. Voyez p. 206, note 1. Dans ce passage-ci, cette expression s’applique évidemment au mari, tandis que le plus souvent elle se dit de la femme. 631 Il y a ici une allusion à la première ode du Livre des vers, où l’on célèbre l’union de deux époux accomplis. 632 C’est-à-dire : a reçu le grade de docteur. 633 Littéralement : de ce qu’il a promis de lier Tchou et Tch’in. Dans le district de Fong-hien, dépendant de l’arrondissement de Sin-tcheou, il y avait un village où deux familles, l’une appelée Tchou et l’autre Tch’in, se mariaient constamment entre elles. De là est venue la locution « lier Tchou et Tch’in », pour dire « marier deux personnes ensemble ». 634 Ling-kiang-sioué croyait P’ing-jou-heng infidèle, et ignorait que pour l’épouser il eût déjà donné à son père les présents de noces. Voyez chap. XIX, p. 599, ligne 20. 635 C’est-à-dire : après avoir obtenu le grade de Thsin-sse (docteur). 636 Ce mot a déjà été expliqué plus haut, p. 628, note 1. 637 L’examen que passent les docteurs pour entrer dans l’Académie des Hân-lîn. 638 Celui des docteurs qui doit entrer au premier rang dans l’Académie des Hân-lîn. 639 Celui des docteurs qui doit entrer au troisième rang dans l’Académie des Hân-lîn. 640 La première de ces charges échut à Yên-pé-hân, et la seconde à P’ing-jou-heng. 641 Les expressions tchoang-youên et thân-hoa ont été expliquées plus haut, p. 635, notes 1 et 2. 642 Comme s’il disait : « Ils ont décidément une origine divine. » Il y a ici une allusion au passage suivant de l’ode Song-kao, du Livre des vers (liv. III, sect. III, ode 5) : « L’esprit de la montagne sacrée est descendu, et il a donné naissance aux princes Fou et Chin. » Ces deux hommes étaient parents de l’empereur Siouên-wang, de la dynastie des Tcheou. 643 Livre des vers, liv. I, sect. I, ode 1. Cette ode et la suivante sont relatives au mariage. 644 Livre des vers, liv. II, sect. II, ode 6. [c.a. : ou liv. I, sect. I, ode 6 ?] 645 C’est-à-dire : de remplir le rôle d’entremetteur de mariage. Il y a ici une allusion à une ode du Livre des vers (liv. I, sect. XV, ode 5) qui commence ainsi : « Comment coupe-t-on le bois pour faire un manche de cognée ? Cela ne se peut faire sans cognée. Comment prend-on une épouse ? Cela ne se peut faire sans un entremetteur ou une entremetteuse de mariage. » 646 C’est-à-dire : du président du concours. 647 C’est-à-dire : s’il me faisait épouser sa fille adoptive. 648 Littéralement : j’ai déjà les fiançailles du marc (de grains distillés) et de la balle de riz. Voyez Thsao-kang dans l’index chinois. 649 C’est-à-dire : P’ing-jou-heng. 650 C’est-à-dire : de Yên-pé-hân. 651 C’est-à-dire : d’un entremetteur de mariage. Voyez plus haut, p. 638, n. 4. 652 C’est-à-dire : de P’ing-jou-heng. 653 C’est-à-dire : à faire les préparatifs du mariage. 654 En chinois : thsin-ong, expression par laquelle les parents des enfants mariés se désignent mutuellement. Elle n’a point d’équivalent en français. Thsin veut dire parent, et ong est un terme de respect qu’on adresse à un homme âgé. 655 C’est-à-dire : le second coryphée. Voyez, p. 584, note 2, le double sens du mot Koueï. 656 Le premier de la promotion des docteurs. 657 Celui des premiers docteurs que l’empereur choisit pour entrer dans l’Académie des Hân-lîn. 658 Le troisième de la liste des docteurs que l’empereur fait entrer dans l’Académie des Hân-lîn. 659 C’est-à-dire : Yên-pé-hân et P’ing-jou-heng. 660 C’est-à-dire : des lanternes ornées de fleurs peintes. 661 Littéralement : entre ses sourcils, son esprit et ses sentiments volèrent et dansèrent. 662 Littéralement : il eut le cœur rempli d’une démangeaison si extraordinaire, qu’il ne savait où se gratter. 663 Littéralement : au consentement du (mont) Thaï-chân, c’est-à-dire de Chân-hiên-jîn. Thaï-chân est une expression ampoulée qui désigne un beau-père. 664 Il y a en chinois : la couverture de l’oiseau youen. Cet oiseau et sa femelle (en chinois yang), vulgairement appelés canards mandarins, sont l’emblème de la fidélité conjugale. On dit que si l’un vient à être pris, l’autre ne peut lui survivre. 665 C’est-à-dire : de se présenter devant vous. 666 Le lac Yao-t’chi, sur les bords duquel habitait, dit-on, la déesse Si-wang-mou. 667 Pour faire tomber le sens du mot Chân à la fin du vers, il faudrait pouvoir dire « sur les neigeuses montagnes ». 668 Le palais de l’empereur. 669 Au milieu du palais. 670 Sorte de préfet des études. @ |
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