Les deux jeunes filles lettréES





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les hirondelles blanches, comme pour prêter aujourd’hui un nouveau charme à la musique du festin ; je ne puis donc m’empêcher de croire que la vertu et les lumières de cette dynastie ont été réellement annoncées par des signes célestes. Je veux boire à longs traits avec Vos Excellences pour répondre à l’affection du ciel.

p.031 Les magistrats obéissent, et vont tout joyeux reprendre leur place au banquet. Devant la table impériale, on se provoque mutuellement à vider des coupes de vin, et au bas des degrés rouges, la voix des chanteurs se marie aux sons harmonieux des flûtes.

Le prince et ses sujets burent jusqu’au moment où le disque pourpré du soleil disparut à l’occident. Les chefs du conseil privé, s’avançant à la tête de tous les magistrats, frappèrent la terre de leur front et remercièrent l’empereur de les avoir conviés à ce festin.

Le fils du ciel ordonna alors aux eunuques d’apporter un encrier impérial de Touân-khi, dix pinceaux de poils de lièvre à hampe rouge, cent feuilles de papier ornées de dragons, dix bâtons d’encre au phénix, un lingot d’or et un d’argent, dix pièces de satin à fleurs et une paire de bouquets d’or ; puis il les remit lui-même à Chân-hiên-jîn.

— J’ai été enchanté, dit-il, des vers de votre fille sur les hirondelles blanches. Je lui offre ces bagatelles pour donner du lustre à son pinceau. Après-demain, le quinzième jour du mois, qui est celui de la pleine lune, tandis que les autres magistrats seront réunis, pour l’audience du matin, dans la salle extérieure, vous pourrez m’amener votre fille, après l’heure de midi, afin que je reçoive ses hommages dans la salle intérieure. Je veux moi-même mettre ses talents à l’épreuve ; elle peut compter sur une magnifique récompense.

Chân-hiên-jîn, ayant reçu cet ordre, remercia l’empereur de ses bienfaits. Le fils du ciel chargea de nouveau le tribunal des rites d’enjoindre aux directeurs des collèges de rechercher, avec un soin particulier, les hommes p.032 d’un mérite éminent qui vivent cachés dans la retraite, afin de se conformer au décret suprême. Les magistrats se retirèrent à l’instant, et bientôt cette nouvelle se répandit au loin.

Après avoir transmis ses volontés, l’empereur retourna dans son palais. Tout le monde se racontait, comme une merveille que la fille du ministre Chân, à peine âgée de dix ans, avait su composer une charmante pièce de vers sur les hirondelles blanches. A bout de quelques jours, dans la capitale, il n’était pas une famille où l’on ne possédât la copie des vers sur les hirondelles blanches. Ce n’est pas tout, dès qu’on eut appris que l’empereur avait fixé le quinzième jour du mois pour qu’elle vint lui présenter ses hommages, chacun se demandait comment pouvait être cette jeune fille qui, à l’âge de dix ans, possédait déjà un talent si extraordinaire. Tous étaient absorbés dans le désir de la voir de leurs propres yeux lorsqu’elle irait à la cour le quinzième jour du mois.

A l’occasion de cette audience impériale, j’aurai à vous apprendre bien des événements.

A la cour, on se disputait le plaisir de connaître la figure de cette jeune fille, et bientôt tout l’empire retentit du bruit de son nom.

Si vous désirez savoir comment se passa l’audience impériale, écoutez un peu, je vais vous le raconter dans le chapitre suivant.

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CHAPITRE II

L’EMPEREUR DONNE UN PIED DE JADE POUR MESURER LE TALENT

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p.033 Chân-hiên-jîn, ayant reçu une multitude de présents, avec ordre de se présenter à la cour le 15 du mois, se sentit au comble du bonheur. Aussi s’en revint-il tout joyeux à son hôtel. Il se retira dans la salle de derrière, et invita madame Lo, sa femme, à venir conférer avec lui. Celle-ci, voyant que les gens de sa suite avaient apporté un grand nombre de présents, de l’or et des objets précieux, le pria de l’éclairer à ce sujet.

— Aujourd’hui, dit-elle, l’empereur vous a admis à sa table ; c’est déjà une faveur immense. D’où vient qu’en outre il vous a accordé une quantité de riches présents ?

— Ce n’est pas moi, dit-il, que ces cadeaux sont destinés à récompenser ; c’est ma fille Chân-taï, que, par une faveur spéciale, notre auguste souverain a daigné combler de ses dons.

A ces mots, madame Lo fut remplie en même temps de joie et de surprise.

— Chân-taï, dit-elle, est une jeune fille de dix ans ; pourquoi l’empereur lui accorderait-il une telle récompense ?

— Il y a une chose que vous ne savez pas, reprit p.034 Chân-hiên-jîn ;

et aussitôt il lui raconta en détail que l’empereur, ayant vu une hirondelle blanche qui voltigeait avec grâce, avait ordonné à ses officiers de composer des vers [à ce sujet] ; que lui-même avait présenté à l’empereur, sur les hirondelles blanches, une pièce de vers de sa fille, dont la lecture l’avait charmé, et que, pour cette raison, il avait voulu la récompenser par ces riches présents, et avait ordonné qu’on la lui amenât à l’audience impériale.

Ce récit combla de joie madame Lo :

— J’avoue, dit-elle, que c’est un heureux événement, mais notre fille est bien jeune ; quoique dans notre maison elle ait une démarche grave et des manières réservées et qu’elle réponde toujours avec justesse, je crains qu’en voyant l’empereur, elle ne se sente émue et troublée par l’éclat de sa présence et par l’appareil imposant qui l’environne. Si elle venait à oublier les rites et les convenances, elle ne saurait échapper à un châtiment sévère. Si l’empereur lui ordonnait de composer des vers ou de la prose élégante et qu’elle ne pût y réussir sur-le-champ, ne pensez-vous pas que les vers d’aujourd’hui sur les hirondelles blanches paraîtraient le fruit d’un plagiat ?

— Votre idée est juste, répondit Chân-hiên-jîn ; mais, suivant ma manière de voir, malgré son extrême jeunesse, ma fille a beaucoup d’assurance et de caractère, et elle possède à la fois l’élévation de l’âme et la vigueur du talent. Jamais, je le pense, la honte ni la timidité ne l’empêcheront de composer.

— Quoi que vous disiez, repartit madame Lo, je sens que mon cœur en sera tourmenté jusqu’à la fin. p.035

— Vous n’avez pas besoin, dit Chân-hiên-jîn, de tant vous inquiéter d’avance. Appelons ma fille, et faisons-lui connaître le décret de l’empereur ; son air et son attitude nous apprendront ce qu’il convient de faire.

Madame Lo ordonna aussitôt à ses servantes de monter à la chambre de mademoiselle et de l’appeler.

Or, Chân-hiên-jîn descendait de Chân-kîn-youên 58 de la dynastie des Tsîn, et depuis cette époque, une succession de hauts fonctionnaires avait illustré sa famille ; de plus il avait obtenu de bonne heure le grade de ts’în-sse (docteur), et comme il approchait de cinquante ans, il venait d’être élevé à la dignité de ministre d’État. C’était un homme d’une rare capacité, et, quand les circonstances l’exigeaient, il savait montrer de la résolution et de l’énergie. L’empereur l’honorait d’une confiance et d’une estime sans bornes ; aussi ses collègues ne le voyaient qu’avec un sentiment de crainte et de terreur.

Chân-hiên-jîn, qui se trouvait alors au comble des honneurs et de la fortune, avait pris, à son insu, un air fier et arrogant et des manières dures et farouches. Mais la jeune Chân-taï était bien loin de ressembler à son père. Elle était belle comme les perles et le jade, brillante comme les fleurs de Tchi et de Lân, blanche comme la glace et la neige, pure comme les nuages et l’air. Il p.036 suffisait de l’avoir vue une seule fois pour trouver tous ces charmes sur sa figure. Quant à son caractère, il était grave et sérieux, et elle se gardait de parler et de rire à la légère. Quoiqu’elle fût la fille d’un ministre d’État, les étoffes de soie brodée, les perles et les plumes bleues n’avaient nul attrait pour elle. Chaque jour, après avoir fait une toilette modeste et s’être vêtue d’une robe blanche, elle s’asseyait tranquillement dans un pavillon élevé, et mettait tout son plaisir à lire ou à composer en brûlant des parfums et en buvant du thé exquis. A voir son air grave et son amour de la retraite, on l’eût prise pour un vieux lettré. Elle avait dit adieu à l’éclat du fard et de la céruse, dont se servent les femmes dans le but de plaire et de séduire. Bien qu’elle ne fit qu’entrer dans sa dixième année, elle avait déjà l’apparence et le ton d’une personne mûre.

Ce jour-là, elle était justement occupée à lire au haut du pavillon, et était tombée sur un passage où l’on racontait qu’Hiouên-tsong, de la dynastie des Thang, se trouvant avec sa favorite Yang-koueï dans le kiosque des parfums exquis, d’où ils admiraient les fleurs des Meou-tân (Magnolia mou-tân), eut le désir de faire composer des vers dans le goût moderne et d’en entendre la musique. Sur-le-champ, il demanda Li-thaï-pé ; mais ce poète était alors plongé dans l’ivresse. L’empereur ordonna à sa favorite de lui tenir l’encrier, et aux eunuques du palais de lui ôter ses bottes. Li-thaï-pé, s’étant éveillé, prit son pinceau, l’imbiba d’encre et écrivit trois strophes intitulées Ts’ing-pi’ng-tiao (les Accords de la paix parfaite), qu’il mit aussitôt en musique.

p.037 Chân-taï, [arrivée à cet endroit du récit], se mit à exalter la vigueur et la fécondité du poète.

— Si les lettrés d’autrefois, s’écria-t-elle, déployaient en présence de l’empereur un tel talent et une telle verve, on peut bien les appeler des hommes de talent sans faire honte à un si beau nom. Depuis la dynastie des Thang jusqu’à nos jours, il s’est écoulé plus de mille ans, et cependant on n’a pas vu un second Li-thaï-pé. D’où vient qu’il est si difficile d’acquérir un véritable talent ? n’est-ce pas pitié que Chân-taï, parce qu’elle est une jeune fille, se voie ensevelie dans les profondeurs d’un gynécée ? Si j’étais un jeune homme et que je trouvasse, un jour, un prince ami des lettres, qui sait si, avec mon petit pinceau, je ne déploierais pas à mon tour toute la verve d’un homme de talent ?

Elle n’avait pas fini de donner un libre cours à ses pensées secrètes, lorsque soudain plusieurs servantes vinrent l’appeler et lui dirent :

— A son retour de l’audience impériale, Son Excellence votre père s’est retiré avec madame dans le salon de derrière et vous prie de venir de suite pour conférer avec eux.

Chân-taï n’osa tarder un seul instant. Après avoir reçu cet ordre, elle descendit aussitôt du pavillon avec les servantes, et vint se présenter à son père et à sa mère.

— Chère enfant, lui dit Chân-hiên-jîn en l’apercevant, il vous est arrivé aujourd’hui un heureux événement. Le savez-vous ?

— Je l’ignore, répondit Chân-taï ; je prie mon père de me l’apprendre dans tous ses détails.

— Aujourd’hui, dit Chân-hiên-jîn, comme l’empereur p.038 donnait à dîner à tous ses grands officiers, il vit soudain une hirondelle blanche qui voltigeait et se balançait dans les airs. Il leur ordonna alors de composer des vers à ce sujet. Ceux-ci, apercevant, en face de l’empereur, deux pièces célèbres de Chi-ta-pên et de Youên-kaï, pensèrent qu’ils ne pourraient trouver des expressions assez admirables pour les effacer. Aussi restèrent-ils bouche close, de sorte que nul d’entre eux ne put obéir au décret. L’empereur en fut extrêmement contrarié. Votre père se sentit tout à coup inspiré par la circonstance, et, ne pouvant plus y tenir, il écrivit les vers que vous avez composés sur les hirondelles blanches et les présenta à Sa Majesté. Dès que l’empereur les eut lus, il se sentit transporté de joie, et m’interrogea dans les plus petits détails. Il fut encore plus charmé lorsqu’il eut vu que vous étiez douée d’un tel talent dans un âge aussi tendre. Alors il me remit pour vous un grand nombre de cadeaux, et m’ordonna en outre de vous amener à la cour le 15 du présent mois, afin de vous mettre lui-même à l’épreuve et de s’assurer de la vérité. Il ajouta qu’il vous récompenserait encore magnifiquement. Dites-moi, ma fille, n’est-ce pas là un heureux événement ?

— Puisque Sa Majesté, dit Chân-taï, daigne me montrer sa haute affection par de si riches présents, suivant les rites, je dois lui témoigner ma reconnaissance en me prosternant du côté du palais.

— Lorsque j’étais devant l’empereur, lui dit Chân-hiên-jîn, je l’ai déjà remercié moi-même. Comme vous vivez dans l’enceinte profonde du gynécée, qui saura si vous l’avez remercié ou non ?

p.039 J’ai entendu dire, reprit Chân-taï, que même dans un lieu obscur et retiré, le sage ne néglige jamais les rites. Quoique je ne sois qu’une faible enfant, je sais que les rites mutuels des sujets et du souverain sont dans la nature de l’homme. Comment pourrais-je souffrir que Pé-yu 59 fût seul cité avec honneur pendant des milliers de générations ?

— Je vous admire, lui dit Chân-hiên-jîn, de pouvoir pousser aussi loin l’observation des rites ; pour moi, je ne saurais y atteindre.

Il ordonna alors aux servantes de préparer une table pour brûler des parfums. Chân-taï changea de costume et revêtit des habits de couleur ; puis, d’un air grave et respectueux, elle se tourna vers le palais impérial et fit neuf révérences profondes. Ensuite, elle pria son père et sa mère de lui permettre de les saluer et de les remercier.

— Cela n’est pas nécessaire, dirent ensemble Chân-hiên-jîn et madame Lo.

— Si mon père et ma mère, reprit-elle, ne m’avaient point donné la vie et l’éducation, aurais-je pu voir un si beau jour ? Comment oserais-je ne pas vous saluer aussi ?

Chân-hiên-jîn fut transporté de joie.

— Ma fille, dit-il en riant à madame Lo, ne possède pas seulement le talent littéraire et le sentiment des rites, on dirait vraiment p.040 que c’est un grave docteur versé dans le Tao (la droite voie).

Madame Lo elle-même laissa échapper un sourire de joie ; mais Chân-taï, sans changer de visage, leur fit quatre profonds saluts d’un air grave et mesuré ; puis elle quitta ses habits de cérémonie et vint s’asseoir auprès d’eux.

— Ma fille, lui dit Chân-hiên-jîn, dans un âge aussi tendre que le vôtre, c’est sans doute un insigne bonheur que d’être connue de l’empereur ; mais votre mère s’inquiète en songeant qu’élevée tendrement dans le calme du gynécée, vous n’avez jamais eu l’occasion de parler avec un homme. Bien plus, le fils du ciel, qui est au sommet des honneurs, a un aspect imposant et terrible. Quand vous serez dans l’intérieur du palais, dans ces salles profondes et mystérieuses qu’une garde redoutable entoure comme une sombre forêt, si par hasard votre cœur se trouble un instant, et que vous ne puissiez vous acquitter des cérémonies prescrites ; si le saint empereur vous interroge et que vous ne trouviez point de réponse, vous encourrez infailliblement un châtiment sévère ; il est convenable que vous vous y prépariez d’avance.

— Voici ce que j’ai entendu dire, répondit Chân-taï : « En servant son père, on apprend à servir son prince. » Or votre fille, en servant chaque jour son père et sa mère, n’a jamais reçu la moindre réprimande. Quoique le fils du ciel soit au sommet des honneurs, ses bienfaits, ses sentiments d’affection doivent approcher de ceux d’un père et d’une mère. Quoique votre fille soit bien jeune, comment se sentirait-elle troublée au point de manquer aux rites et de ne pouvoir répondre ? En vain me p.041 rappellerez-vous la multitude imposante des gardes du palais ; votre fille ne fera nulle attention à son attitude redoutable. D’ailleurs, il y a bien longtemps que je m’instruis à l’école de Meng-tseu 60. Je supplie mon père et ma mère de calmer leur cœur ; il est impossible que cela arrive.

A ces mots, Chân-hiên-jîn fut transporté de joie ; puis, se tournant vers sa femme :

— N’avais-je pas raison de vous dire que ma fille a des vues nobles et élevées ? Je reconnais maintenant que la fille d’un ministre d’État ne saurait être comparée à celle d’un homme de basse condition. Je vous en prie, madame, n’ayez aucune inquiétude. Après-demain, lorsqu’elle sera entrée dans le palais et qu’elle aura été admise en présence de l’empereur, je suis convaincu qu’elle obtiendra sa bienveillance auguste.

— Je n’ai pas d’autre vœu, dit madame Lo ; ce sera le bonheur de notre maison.

Après avoir fini de délibérer de la sorte, Chân-hiên-jîn donna ses instructions à sa fille.

— Retournez dans votre chambre, lui dit-il, et demeurez-y en paix en attendant l’époque de l’audience impériale.

Chân-taï obéit et se retira dans un pavillon de l’intérieur. « Justement, se dit-elle avec une joie secrète, je craignais de ne jamais voir notre saint empereur et de ne pouvoir déployer en sa présence les talents et le savoir que je possède. Qui aurait pu prévoir cette heureuse p.042 occasion ? Demain, quand je serai entrée dans le palais pour offrir d’humbles avis, il me faudra prendre un air grave et mesuré ; je dois avant tout m’interdire ces expressions brillantes et parfumées dont Li-thaï-pé 61 enveloppe la flatterie ; je ne veux point déshonorer mon pinceau ; mon parti en est pris. »

Mais le temps s’écoule rapidement, et bientôt arriva le quinzième jour du mois. Chân-hiên-jîn se rendit de bonne heure à la cour, où l’empereur lui donna lui-même ses ordres pour l’audience de midi. Il s’en revint à son hôtel et pressa madame Lo d’orner avec éclat la tête et la figure de sa fille, et de la parer elle-même de ses plus riches atours.

A l’heure de midi, il fit monter sa fille dans une chaise fermée, et s’assit lui-même dans une chaise découverte. Après eux venait une multitude de suivantes, et une foule nombreuse d’employés et de domestiques, marchant sur deux rangs, leur ouvraient la route. Ce fut avec ce cortège qu’ils se rendirent à l’audience impériale.

A cette époque, il y avait dans la ville de Tchang-’ân beaucoup de personnes qui savaient que la fille du ministre Chân, âgée seulement de dix ans, avait composé une jolie pièce de vers sur
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