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SUR LA ROUTE DE MARILYN : DOSSIERIntroduction : Norma Jean Baker devient Marilyn Monroe pour sortir de sa condition et se faire un nom au Cinéma. Dans les années cinquante, aux Etats Unis et en Europe, la femme a du mal à trouver sa place et surtout à se faire entendre autrement que comme " La maman " ou " la putain " . La pellicule imprimera cette image de la brune que l'on épouse et de la blonde qui se couche. Marilyn sera une des premières à s'opposer aux Majors dirigés par des hommes et à fonder sa propre maison de production. Extrait : « - J'essaie de me trouver en tant que personne, pour moi le meilleur moyen est de me prouver à moi-même que je suis une actrice. Une actrice, pas un gadget érotique, pas question d'être vendue au public comme aphrodisiaque sur pellicule, çà pouvait encore aller dans les premières années, mais maintenant c'est différent, je me rends compte que, tout comme j'ai dû me battre pour faire du cinéma et devenir actrice, je dois maintenant me battre pour obtenir le droit d' être moi-même. Si je ne me défends pas, je deviendrais un produit, tout juste bon à être vendu dans les vitrines des cinémas. Je ne veux plus être dans la vie une copie de mes personnages à l'écran. Je suis capable d'autre chose que de me trémousser et de sourire bêtement. » Elle est celle qui aidera Ella Fitzgerald dans sa carrière pendant la ségrégation, en venant tous les soirs l'écouter chanter au Mocambo, Club de jazz, réservé aux blancs. Extrait : « Non mais savez-vous qu'Ella Fitzgerald ne pouvait pas se produire au Mocambo parce qu'elle était noire ? J'ai appelé le propriétaire du Club, je lui ai promis que je serai là, à la première table chaque fois qu'elle chanterait. Il l'a engagée et j'ai tenu ma promesse. » Elle est celle qui soutiendra Arthur Miller face au Maccarthysme au risque de ne plus travailler. Marilyn le soutient face aux juges et aux Médias et sa popularité l'emporte. Extrait : « Un jour, on a dit de moi que j’étais finie, que c’était la fin de Marilyn quand Arthur Miller, mon dernier mari fut jugé pour outrage au Congrès. Il refusait de donner les noms de ses amis qui pouvaient avoir des rapports avec les communistes. Un directeur de production vint me voir et me dit : ‘ Si vous n’arrivez pas à convaincre votre mari de les dénoncer, vous êtes finie. ‘ Je lui ai répondu que non seulement j’étais fière de la position prise par mon mari mais que je le suivrais jusqu’au bout. » Curieuse en politique, passionnée de littérature et de poésie, consciente du progrès que représentait la psychanalyse, Marilyn était loin d'être une idiote mais sa timidité maladive et sa peur des autres la rendaient mal à l'aise. Son sens de l'humour, son autodérision étaient une protection contre la bêtise et la vulgarité de certaines questions qu'on lui posait. J’ai voulu qu’on entende les mots de Marilyn, les mots qui révèlent la dualité qui oppose Marilyn à Norma-Jean, l’ orpheline sans repères sinon ceux des rêves de sa tutrice, j’ai voulu qu’on connaisse ses réflexions sur le cinéma, sur la psychanalyse, sur la difficulté d’être et d’exister pour une femme et une actrice dans les années cinquante. Nadia Bruel. L‘ histoire : Marilyn est attendue à la célébration de l’anniversaire de John Kennedy, le président des Etats-Unis, au « Madison Square Garden ». S’adressant au public, elle nous confie les secrets de sa vie, des rêves de son enfance à son dernier film inachevé. Ses débuts à Hollywood, sa première audition sont évoqués dans une séance photos, la dualité intime Norma Jean-Marilyn et sa découverte de l’orgasme seront racontés dans un rêve sur une séance avec le Docteur Greenson, son psychiatre. Les coulisses d’ Hollywood sont livrés dans un interview donné par Marilyn dans un studio d’enregistrement. Toutes les pièces du puzzle sont réunis pour saisir l’insaisissable, la fragile et mystérieuse Marilyn. La forme : La pièce est construite sous forme de flash-backou retours en arrière.Elle commence par la mort de l’actrice en off et raconte ensuite les dernières séquences de sa vie. Les mélodies de Jazz et de comédie musicale s’inscrivent toutes dans le récit. Elles illustrent ou prolongent les propos, les mots de Marilyn. Elles permettent au public de voyager dans un espace temps lumineux, émouvant et drôle. " Partager les derniers moments de Marilyn Monroe ? C'est ce que propose, la comédie musicale de Nadia Bruel, ambiance jazzy sexy garanti. " ( Voici ) SUR LA ROUTE DE MARILYN. Liste Chansons. 1. All of me. Seymour Simons, Gerald Marks. 2. My heart belongs to Daddy. Cole Porter 3.You Made me love you. Joe Mc Carthy James V Monaco. 4.The river of no return. Ken Darby et Lionel Newman. 5. Blue Moon. Lorenz Hart-Richard Rodgers 6. Court extrait de " That old black magic ".Version piano. 7. That old black magic. John Mercer et Harold Arlen Version band en entier. 8. A fine romance. Jérome Kern et Dorothy Fields. 9. Do it again. B.G de Sylva et Gershwin 10. After you get what you want, you don’t want it . I.Berlin. 11. I wanna be loved by you" Bert Kalmar et Herbert Stothart, Harry Ruby. 12. Kiss me. Newman et Gillespie. 13. Diamonds are the girl’s best friend. Léo Robin et Jule Styne. 14. Bye, bye baby. Léo Robin et Jule Styne. 15. I’m through with love. Livingston, Malneck et Kahn. 16. Chanson pour Marilyn. Claude Nougaro |
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