La musique pendant la seconde guerre mondiale





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date de publication30.05.2017
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LA MUSIQUE PENDANT LA SECONDE GUERRE MONDIALE

Lors de la seconde guerre mondiale, la musique jouait un rôle essentiel traduisant toutes sortes de pensées, quelles soient nazis, juive, française ou autres.

Chez les juifs la musique ou encore les poèmes traduisaient la peur des allemands et des alliés de leurs ennemis. Mais certaines les encourageaient, leur redonnant espoirs.

Les résistants français et leurs alliés composaient des musiques pour se soutenir mutuellement, ou des chants de guerre pour intimider leurs ennemis. A cause de l’occupation allemande, les résistants utilisèrent beaucoup la radio pour communiquer entre eux sans se faire repérer, en passant par des canaux « non-officiels ».

Les allemands communiquaient aussi par la radio, et lors de leur occupation en France la plupart des musiques qui passaient été allemande.



La musique sous la botte nazie
L’Allemagne étant considéré par les nazis comme « la première nation de la musique », beaucoup de musique était interdite car considérée comme « dégénérée » (musiques juives, musiques Américaines comme le swing ou le jazz…) !

Toutes les personnes jouant de ces musiques étaient considérées comme un résistant ou une personne contre le parti, et étaient immédiatement déportés dans les camps de concentration. La musique devient alors enjeu politique, non plus un art pour adoucir les mœurs mais au contraire pour galvaniser les Allemands qui, pendant la guerre pouvaient voir aux actualités leurs soldats remporter des victoires et bombarder des villes sur Walkyries de Richard Wagner.
Cette époque était celle où la qualité d’un artiste ne se mesurait pas à son talent mais à la couleur de sa peau ou à sa religion. Ainsi les symphonies de Mendelssohn, de Meyerbeer ou de Mahler étaient sur liste noire ainsi que la musique de Gershwin ou encore des chefs d’orchestre comme Otto Klemperer et Bruno Walter…
Sous le IIIe Reich, selon l'idéologie nazie, le peuple allemand se considérait comme " le premier peuple musicien de la terre " et Wagner son héros. Si Richard Wagner a été le musicien le plus utilisé par la propagande nazie, c’est que ce compositeur avait des origines antisémites et une idéologie proche de celle d'Hitler. Sa maison (le Festspielhaus à Bayreuth) était d’ailleurs devenue le temple du nazisme et son œuvre permettait à Hitler de créer son mythe : lors des informations télévisées, les nazis montraient les victoires de l'Allemagne et les bombardements des villes Alliés sous la chevauchée des Walkyries de Wagner. De plus tous les films que regardaient Hitler étaient surmontés d’une musique Wagnérienne ou proche.


« Horst Wessel lied » de Wessel Horst (1907 - 1930)

Ce souteneur berlinois (chef S.A) écrivit un chant de haine qui devint l’hymne officiel du Troisième Reich


Die Fahne hoch
Die Reihen fest geschlossen
S.A. marschiert
Mit ruhig festem Schritt
Kam'raden die Rotfront
Und Reaktion erschossen
Marschier'n im Geist
In unsern Reihen mit



Die Straße frei
Den braunen Batallionen
Die Straße frei
Dem Sturmabteilungsmann
Es schau'n auf's Hakenkreutz
Voll Hoffnung schon Millionen
Der Tag für Freiheit
Und für Brot bricht an


Zum letzten Mal
Wird nun Appell geblasen
Zum Kampfe steh'n
Wir alle schon bereit
Bald flattern Hitler-fahnen
Über allen Straßen
Die Knechtschaft dauert
Nur mehr kurze Zeit


Le drapeau haut,
Serrez fermement les rangs
La SA marche
d'un pas calme et déterminé
Des camarades que le front rouge
et la réaction ont fusillés
marchent avec nous dans l'esprit
dans nos rangs


Libérez la rue
pour les bataillons bruns
Libérez la rue
pour l'homme des sections d'assaut
Déjà regardent vers la croix gammée
pleins d'espoir des millions
Le jour de la liberté
et pour le pain commence



Pour la dernière fois
on sonne l'appel
Prêts pour le combat,
nous tous sommes debout
Bientôt des drapeaux d'Hitler voleront
au dessus de toutes les rues
Le servage ne durera plus très longtemps




Si certains musiciens accueillirent avec bienveillance l'avènement du Reich, de très nombreux talents ont fui afin de pouvoir s’exprimer librement dans leur art, condamnant parfois au travers de leurs œuvres le régime nazi.
La musique de la Résistance française
Durant l’Occupation, la chanson française se réfugie dans une forme de résistance en continuant à chanter l'amour. Grâce à la chanson les gens continuaient à vivre ou survivre en essayant d’occulter la dureté de cette guerre (Tino Rossi, Charles Trenet, Edith Piaf, Lucienne Delyle, Maurice Chevalier…).

Mais les textes faisaient aussi passer des messages d’espoir et de liberté, ils remontaient le moral des civils et des militaires.

Ainsi, durant cette sombre période, la musique était utilisée par le Général de Gaulle depuis Londres pour dire à tous les résistants de l'intérieur de continuer la lutte.

Ces musiques pour les résistants étaient jouées dans les cabarets clandestins car elles étaient interdites par le gouvernement de Vichy. Le chant de ralliement des différents groupes de Résistant fut le «  chant des partisans ».



Le chant des partisans 

(ou "La Marseillaise de la Résistance »)
Créé en mai 1943 dans la banlieue de Londres (paroles de J. Kessel et M. Druon sur une musique d'Anna Marly à l’origine destinée à servir d'indicatif à Radio-Londres).

Une fois achevée, la chanson est enregistrée et diffusée sur les ondes de la BBC dès le lendemain par Germaine Sablon.
Il devient le chant de ralliement de la Résistance française, et même européenne.
Il va de soi que Germaine Sablon ne pourra l'enregistrer sur disque, dans des conditions normales, qu'au lendemain de la Libération.

Plusieurs années plus tard, Yves Montand en donnera une version inspirée qui, dans l'esprit du grand public, reste la version de référence.

Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne
Ohé! partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme
Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang, et des larmes.


Montez de la mine, descendez des collines, camarades!
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades
Ohé les tueurs, à la balle ou à aux couteaux, tuez vite!
Ohé! Saboteur, attention à ton fardeau : Dynamite!


C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères
La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère
Il y a des pays où les gens, au creux des lits font des rêves
Ici, nous, vois-tu, nous on marche, nous on tue, nous on crève.


Ici, chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait quand il passe,
Ami si tu tombes, un ami sort de l'ombre à la place.
Demain, du sang noir sèchera au grand soleil sur les routes
Chantez compagnons! Dans la nuit la Liberté, nous écoute.



Chanté à voix basse, sifflé sourdement, le Chant des Partisans évoque la censure, les souffles et murmures de la clandestinité.
L'âpreté des paroles en disent long sur la lutte implacable des maquisards et des combattants de l'ombre, sur le nécessaire recours aux armes, sur les risques encourus avec une seule certitude : le combat n'est jamais vain.
Et si la fin de ce chant semble absorbée par la nuit et se perdre, c'est que la nuit est l'heure de tous les rêves, à commencer par le rêve d'une liberté à conquérir.


"Ami, entends-tu... " est un chant de fraternité, de combat contre les forces de la nuit, un appel intemporel à résister.




Chant de propagande : « Maréchal, nous voilà » d’André Dassary :

chant de propagande du gouvernement de Vichy et de sa collaboration allemande. Le Maréchal Pétain ("le vainqueur de Verdun") commande la France collaboratrice à Vichy et on entend "Maréchal nous voilà" une chanson qui écorche les oreilles des résistants ou du simple Français passif.
D’autres chants de Résistants :

« Le chant des marais » (paroles du détenu Esser, musique du détenu Goguel ) : désormais hymne européen de la déportation. Oeuvre collective créée en été 1933 dans le camp de concentration nazi de Boergermoor. Dans cette communauté de misère soudée par une forte cohésion, germa rapidement l'idée de créer un chant qui serait celui des bagnards du marais, pelletant sans relâche sous la contrainte tout en continuant à espérer...

Avant même le déclenchement de la guerre, il était connu en Europe entière, chanté dans les prisons et camps d'internement de France, créés par le régime du Maréchal Pétain.
Mais aussi « La complainte du partisan », « Paris est à nous », « La chanson des V »...




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