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Expositions Rouault, correspondances avec MatisseetCarte blanche à la Manufacture nationale de Sèvres 25 mars- 17 juin 2007
Musée départemental Matisse, Palais Fénelon, 59360 Le Cateau-Cambrésis museematisse@cg59.fr, T. 03 27 84 64 50 ; F. 03 27 84 64 54 Musée départemental Matisse, Le Cateau-Cambrésis Rouault , correspondances avec Matisse et Carte blanche à la Manufacture nationale de Sèvres 25 mars- 17 juin 2007 1-Exposition : Rouault, Matisse, correspondances p. 3 - 7 Les éléments biographiques de Matisse et de Rouault p. 8 - 9 - 10 Parcours de l’exposition p. 10 -14Publication p.152- Exposition : Carte blanche à la Manufacture nationale de Sèvresp. 16 -18La politique muséale du Département du Nord p. 19 - 20Les collections du musée p. 21Le service éducatif p. 22 Informations pratiques et contacts p. 23 Présentation de l’expositionRouault, correspondances avec Matisse 25 mars – 17 juin 2007
L’Exposition est réalisée en collaboration avec le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris Commissariat Général : Jacqueline Munck et Sophie Kreps, Conservateurs au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris Pour le Musée Matisse : Dominique Szymusiak, Conservatrice, Musée départemental Matisse, Le Cateau-Cambrésis. Avec le concours de la Fondation Rouault et les archives Matisse à Paris, du Musée National d’Art moderne, du musée Gustave Moreau, de la Galerie Cazeau-Béraudière. Avec le soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles, et des Amis du Musée Matisse du Cateau-Cambrésis. Autour de l’exposition : Samedi 24 mars 2007 Inauguration : à 15h en présence de Renaud Tardy, Vice président du Conseil Général du Nord, chargé de la culture. Table ronde Rouault : un regard contemporain De 10h à 12h dans l’auditorium du musée Renseignement et inscription : T. 03 27 84 64 63 Vendredi 23 mars 2007 Journée presse : Visite des expositions à partir de 11h Déplacements organisés depuis Lille, Bruxelles et Paris. Visuels de l’exposition : CD Rom presse sur simple demande A la disposition des visiteurs Petit Journal édité par le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris (Paris-musées) Audio-guide, visites guidées, ateliers pédagogiques, films Programme culturel 10h - 18h, Fermeture hebdomadaire le mardi Musée départemental Matisse Palais Fénelon, 59360 Le Cateau-Cambrésis T. 33 (0)3 27 84 64 50/ ; F. 33 (0)3 27 84 64 54 http:/www.cg59.fr / e-mail : museematisse@cg59.fr Contact presse au musée départemental Matisse : Laetitia Messager Tél. : 33 (0)3 27 84 64 78/ E-mail : lmessager@cg59.fr Contact presse au Département du Nord : Sarah Philippe Tél. : 33 (0)3 20 63 52 28/ E-mail : sphilippe@cg59.fr Rouault, correspondances avec Matisse
Citations : Gustave Moreau Né en 1826, il fut l’élève de François Picot puis séjourne en Italie de 1857 à 1859. Il est nommé professeur à l’Ecole de Beaux-Arts en 1892 « En pleine Ecole des Beaux-Arts, notait Roger Marx, un foyer de révolte a été allumé, tous les insurgés contre la routine, tous ceux qui entendent se développer selon le sens de leur individualité se sont groupés sous l’égide de Gustave Moreau. » Rouault s’inscrit à son cours le 3 décembre 1890 et devient l’élève préféré de G. Moreau. Matisse est accepté dans son atelier en 1893, il n’est reçu officiellement au concours de places qu’en février 1895. G. Moreau : « Je suis le pont sur lequel certains d’entre vous passeront » « La couleur doit être pensée, rêvée, imaginée. » G. Moreau à Matisse « Vous êtes né pour simplifier la peinture. » « Un seul [professeur] compte pour moi dit Matisse en 1942, Gustave Moreau. » « Moreau nous disait : ne vous contentez pas d’aller au musée, descendez dans la rue » G. Moreau : « Si je laisse deux ou trois bons peintres disait-il voire un seul, je m’estimerai encore heureux. » Entretien de Georges Rouault avec Georges Charbonnier, 7 juillet 1950 Georges Rouault : « Gustave Moreau nous a appri à discipliner notre volonté sans méthode préconçue, à avoir le respect de certaine vision intérieure ; Il nous donna le goût d’un « je ne sais quoi » d’assez relevé et rare qu’on peut chérir tout autant que la plus palpable réalité » GR : « A l’époque où Cézanne parle de « refaire le Poussin sur nature », G. Moreau nous mène au Louvre, dans les salles du Lorrain et du Poussin. Un dimanche matin, je le rencontre. Il me montre la science de la composition, les dégradations subtiles de l’atmosphère. (…) La grande et éminente qualité de G. Moreau, c’est qu’il n’était pas un professeur au sens où on l’entend communément, mais un bienfaisant émule.» (…) GR : « Il cherchait à éveiller notre goût, à le former par l’étude soutenue des anciens et de la nature, sans rigorisme ni puritanisme, suivant l’inclination de notre esprit et dans la mesure de nos lumières parfois assez précaires en un début de carrière. » (Archives Fondation G. Rouault) Matisse à Pierre Courthion au sujet de Rouault : « Rouault était son élève préféré [en parlant de Moreau]. Rouault est un grand artiste. J’ai sur le mur de ma chambre à coucher une reproduction en couleur d’un roi biblique, mettons David, tableau de Rouault en pendant avec une autre reproduction d’un tableau de Van Gogh l’Homme à l’oreille coupée. Leur comparaison s’impose souvent à moi spontanément. Le Van Gogh est comme un tableau du XVIIIè siècle près du Rouault qui est puissant et somptueux. On reproche souvent à Rouault son influence des Byzantins : elle n’est pas contestable, elle est parfaitement digérée ». Matisse reçoit en dépôt de son fils Pierre, un tableau de Rouault Fille de cirque et manager, 103 x 84 cm, à Nice le 19 septembre 1941. Il écrit à Rouault le même jour : « J’ai la chance d’être dépositaire pour le compte de Pierre mon fils, d’un très beau tableau, côté face et côté pile, de Georges Rouault. Il est somptueux et fin, riche et nuancé. Le plastron du manager, le teint de la fille de cirque chaud dans sa robe pervenche. Et quelle solidité. Je suis très heureux de vivre avec lui pendant quelque temps ». (Archives Rouault) Georges Rouault : « Forme, couleur, harmonie, langue adorable dont on ne soupçonne pas encore l’éloquence ni la portée. (…) Adore tout ce qui vit sous le soleil, la lumière est si belle, la demi teinte et même les ténèbres. Ne t’enfuis pas devant la douleur ou la misère. Ne cède jamais la moindre parcelle de ce que tu sens si bien au dedans de toi même pour des intérêts précaires, des privilèges, des honneurs temporaires. » (Georges Rouault, Sur l’art et sur la vie, éd. Folio Essais, p. 102) « A certaines heures, le visage le plus ingrat, le paysage le plus hostile semblent beaux et expressifs. » Poème inédit « Eve » - cité par Bernard Dorival « Le langage des formes et des couleurs est un royaume qui reste toujours à explorer… » (Georges Rouault, Sur l’art et sur la vie, éd. Folio Essais, p. 110) « En vérité j’ai peint en ouvrant et de jour et de nuit les paupières du monde sensible mais les fermant de temps à autre pour mieux voir la vision s’épanouir, s’ordonner… Peindre de la joie ? Pourquoi pas, J’ai été si heureux de peindre, fou de peinture, oubliant tout dans le plus noir chagrin ? » (Georges Rouault, Sur l’art et sur la vie, éd. Folio Essais, p. 111) « Je suis l’ami silencieux de ceux qui peinent dans le sillon creux, je suis le lierre de la misère éternelle qui s’attache sur le mur lépreux derrière lequel l’humanité rebelle cache ses vices et vertus. Chrétien, je ne crois, en des temps si hasardeux, qu’à Jésus sur la Croix. » (Georges Rouault, Sur l’art et sur la vie, éd. Folio Essais, p. 88) « O douleur, la fleur du désir, il faut parfois la cueillir au bord de l’abîme. » (Georges Rouault, Sur l’art et sur la vie, éd. Folio Essais, p. 104) « Mon art ressemble au sanglot ou au rire d’un petit enfant qui ne sait ni pourquoi il pleure ni pourquoi il rie ; c’est aussi comme le bruit très discret d’une source souterraine cachée sous la terre et qui filtre lentement. Tout cela est si loin si vague si infime dans l’Eternité… J’ai aujourd’hui grande pitié de mon œuvre qui, je le sens, ne vaut qu’autant que mon cœur et mon cerveau ont pénétré le sens caché de la Vie et de la Mort. » Mercure de France, 1910, cit. in catalogue Strasbourg, 2006, p. 24 « J’accorde que le grotesque et le tragique se juxtaposent dans mes œuvres mais ne sont ils pas parfois bien unis dans la vie. Si j’ai fait à des juges des figures si lamentables, c’est que je trahissais sans doute l’angoisse que j’éprouvais à la vue d’un être humain qui doit juger les autres hommes. S’il m’est arrivé de confondre la tête du juge avec celle de l’accusé, cette erreur ne trahissait que mon désarroi ». Entretien avec Jean Guenne, Les Nouvelles Littéraires, 1924, cit. in catalogue Strasbourg 2006, p. 33. « J’ai horreur des démagogues et en art des docteurs, deux races maudites. Je ne crois pas que l’art s’explique en formules littéraires, professions de foi ni problèmes compliqués. Je dis avec le vieux Poussin « nous faisons un art muet » et encore avec lui « la fin de l’art c’est la délectation ». Enquête sur l’art d’aujourd’hui. Réponse à une enquête de Christian Zervos, Les Cahiers d’art, 1925, in catalogue Strasbourg, p.39 « Pour moi je cherche uniquement à transcrire plastiquement des émotions… » |
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