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Avant de lire les poèmesLequel des deux poèmes identifiez-vous comme un sonnet ? Justifiez. Le poème de Baudelaire est un sonnet. * Parfum exotique Les sensations
Le sens qui prend le relais de la vue pour le poète est l’odorat : « Je respire l’odeur », «Guidé par ton odeur ».
Il faut comprendre le verbe voir au sens de « rêver », voir en songe.
Le poète décrit les deux tableaux à travers le sens de la vue : « se dérouler des rivages heureux / Qu’éblouissent les feux d’un soleil monotone » ; du goût : « des fruits savoureux » ; de l’ouïe : « la vague marine », «chant des mariniers»; de l’odorat : « le parfum des verts tamariniers, / Qui circule dans l’air et m’enfle la narine ». b. Les sensations évoquées sont-elles agréables ou désagréables ? Justifiez. Les sensations évoquées sont agréables : les termes relevés précédemment sont mélioratifs.
Les vers de ce poème se nomment des alexandrins. b. Qu’est-ce qui caractérise le rythme de ces vers ? Le rythme de ces vers est régulier : il y a une coupe à la césure. c. Ce rythme est-il en accord avec les sensations ? Expliquez. Ce rythme est en accord avec les sensations : il recrée un effet de balancement propre au rêve agréable. La célébration de la femme aimée
Les deux évocations de la femme aimée : « ton sein chaleureux», «ton odeur». Les déterminants sont employés à la deuxième personne du singulier, car le poète entretient une relation d’intimité avec la femme aimée.
La femme aimée permet au poète de s’évader par le rêve dans un monde agréable.
L’évocation de la femme aimée donne naissance à un paysage exotique, car Baudelaire est inspiré par une métisse.
Le titre convient au contenu du poème, car c’est le parfum de l’être aimé qui donne naissance à un rêve de paysage exotique. * Les mains d’Elsa Les sensations
Le poète ne décrit pas les mains d’Elsa. b. Par quelles images les évoque-t-il ? Quel est le point commun de ces images ? Il les évoque par des images : « une eau de neige / Qui fuit de partout dans mes mains à moi », « une proie entre eux un instant tenue ». Le point commun de ces images est l’insaisissable.
Les sensations que le poète éprouve : le tressaillement, le frémissement, le désir tactile. b. Sont-elles agréables ou désagréables ? Expliquez. Elles sont à la fois agréables et désagréables car elles expriment un désir inassouvi. c. Quel(s) sentiment(s) traduisent-elles ? Elles traduisent un sentiment d’émoi, de peur et d’amour.
Les mains prennent le relais d’autres moyens de communication : le langage et le regard. La célébration de la femme aimée
Des effets d’écho ou de parallélisme dans le poème : « Donne-moi tes mains », « Lorsque je les prends », « Sauras-tu jamais » placés en début de vers ; des anaphores : « dont j’ai tant rêvé », « que mon âme y dorme », «De paume et de peur de hâte et d’émoi ». b. Quels personnages ces passages en écho rapprochent-ils ? Pourquoi ? Ces passages en écho rapprochent le poète et la femme aimée, car le poème est un chant d’amour.
La conjonction de subordination « que » exprime ici un rapport de but. b. Citez deux autres vers formés de façon identique. Deux autres vers formés de façon identique : vers 21 et 23. c. Qu’apportent les mains d’Elsa au poète ? Les mains d’Elsa apportent le salut, l’amour et la douceur du repos au poète.
Dans la dernière strophe, on repère une allitération en [m]. b. Quelle atmosphère traduit-elle ? Elle traduit une atmosphère de calme et de douceur.
Le poète célèbre dans ce poème une femme apaisante.Faisons le pointDans chaque poème, à travers quel(s) sens le poète célèbre-t-il la femme aimée ? Dans « Parfum exotique », Baudelaire célèbre la femme aimée à travers la vue, l’ouïe, le toucher, le goût et l’odorat ; dans « Les mains d’Elsa », Aragon célèbre la femme aimée à travers le toucher et la vue. |
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