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Lexique Les textes poétiques * On appelle « prosodie » l’ensemble des ressources rythmiques et musicales du vers * Un recueil poétique est une oeuvre dans laquelle un poète rassemble certains poèmes selon une architecture déterminée. Ex. : Les Contemplations de V. Hugo, Les Fleurs du mal de Baudelaire. * Conventions typographiques : titre de poème entre guillemets, titre de recueil souligné ou en italique LE VERS FRANCAIS Remarques préliminaires : * On emploie le mot syllabe de préférence au mot pied pour désigner les unités du vers français. * On emploie le mot mètre pour désigner le vers français, fondé sur le décompte des syllabes prononcées. I. Les différents metres ou types de vers L'alexandrin : 12 syllabes L’alexandrin classique : rythme binaire (césure à l’hémistiche 6 + 6) L’alexandrin romantique : rythme ternaire ( 4 + 4 + 4 ) L'octosyllabe (8 syllabes) Le décasyllabe (10 syllabes) Les vers impairs: L'heptasyllabe (7 syllabes) ; les vers de 9 et 11 syllabes. Rem. : On appelle vers blanc un vers dissimulé dans la prose II. les strophes - Distique (groupement de 2 vers pourvu d’un sens complet) - Tercet (3 vers); - Quatrain (4 vers) - Quintil (5 vers) ; - Sizain, septain, huitain, dizain, douzain. Rem : le refrain est une strophe qui est répétée plusieurs fois dans le poème. III. les vers libres et le verset Le vers libre : marqué par un retour à la ligne, il ne se définit que par son rythme propre. Les accents en sont variables et la rime n’est pas obligatoire Le verset : ensemble de longueur variable , marqué par un alinéa et dont l’unité est à chercher plus dans le rythme que dans la syntaxe LE RYTHME I. Définition du "rythme" : On appelle "rythme" le retour d'un même phénomène à intervalles réguliers II. La mesure du rythme * Les pauses (point de séparation entre deux groupes rythmiques, qui peut être placé à l’intérieur d’un mot.) : -La césure est la coupe principale du vers. -Les coupes sont les pauses secondaires, marquées éventuellement par la ponctuation. * Le compte des syllabes - Cas du "e" muet : il est élidé (non prononcé) devant une voyelle, et ne compte jamais à la fin d’un vers. - Diérèse et synérèse Dans le décompte des syllabes, il peut y avoir hésitation lorsqu’il y a un groupe de voyelles. Il y a "synérèse" si les voyelles ne comptent que pour une syllabe. Ex. : Au-da-cieux Il y a "diérèse" si ces voyelles se décomposent en deux syllabes. Ex. : Au-da-ci-eux III. Le rapport entre la phrase et le vers La discordance entre rythme et syntaxe, entre phrase et vers, est porteuse de sens. * L'enjambement : « Simple débordement des groupements de la phrase par rapport à ceux du mètre, sans mise en vedette d’aucun élément particulier.» L’enjambement supprime la coupe à la fin du vers. * Le rejet : Consiste à « rejeter » au début du vers suivant un mot ou un groupe de mots court (inférieur à l’hémistiche) pour le mettre en valeur et à déplacer la coupe au début du vers suivant. * Le contre-rejet : Consiste à placer un court élément d’une phrase à la fin du vers précédent. (rejet et contre rejet sont des cas particuliers d’enjambement) LES SONS ET LA MUSICALITE DU TEXTE I. Les 37 sons ou « phonèmes » du français Les consonnes occlusives, constrictives ou fricatives : - Sourdes (sans vibration des cordes vocales) : p, t, k ; f, s, ch - Sonores (avec vibration) : b, d, g ; v, z, j, l, r Autres appellations dues aux effets auditifs : les soufflantes (f, v) ; les sifflantes (s, z) ; les chuintantes (ch, j) ; les vibrantes ou liquides (l, r). Les dentales : t, d. Les nasales : consonnes (m, n , gn, -ing) et voyelles (un, on, in, an). Ex. : un bon vin blanc. II. Les effets sonores L'assonance (répétition d’un son vocalique) et l'allitération (répétition d’un son consonantique) Un frais parfum sortait des touffes d'asphodèles ; / Les souffles de la nuit flottaient sur Galgala (V. Hugo, Lég. des siècles, Booz endormi) L'hiatus On appelle "hiatus" la rencontre d'une voyelle sonore finale (qui n'est donc pas un "e" muet) avec une voyelle sonore initiale d'un mot. Ex.: "Après bien des efforts, le coche arrive au haut" (La Font.) La paronomase Consiste à rapprocher deux mots de sens différents mais de sonorités voisines. Ex. : "Et la mer et l'amour ont l'amer en partage, / Et la mer est amère, et l'amour est amer …" (Pierre de Marbeuf) ; "Je prêterais aussi volontiers mon sang que mon soin" (Montaigne). III. Les rimes * Qualité de la rime - Rime pauvre : un élément vocalique en homophonie ; - Rime suffisante : un élément vocalique et une consonne en homophonie ; - Rime riche : trois éléments ou plus en homophonie. * Disposition des rimes - Rimes plates ou suivies : AABB ; - Rimes croisées ou alternées : ABAB ; - Rimes embrassées : ABBA Rem : une rime intérieure est la répétition d’un même son à l’hémistiche et à la fin du vers. * Genre ou « nature » des rimes On distingue les rimes féminines, terminées par un e muet et les rimes masculines (toutes les autres) ; jusqu’au XIX° siècle, la règle les faisait alterner. LES FORMES POETIQUES * Les poèmes de formes régulières et fixes : le sonnet (2 quatrains + 2 tercets) , la ballade, le rondeau , l'ode, les stances. * Les poèmes de formes plus libres : le madrigal, l'élégie, la complainte , l'épigramme, la satire la fable, l’idylle, le blason,l’hymne. * Le poème en prose : phénomènes de rythme et jeu sur les sonorités mais pas de vers. * Le poème en vers libres : des vers, mais qui ne répondent pas à des contraintes formelles fixes (nombre de syllabes variables, absence de rimes…) * le calligramme : Poème dont les mots sont disposés de façon à dessiner l’objet dont parle le texte |
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